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Présent en tribune depuis 1992, membre de la Brigade Vikings (1993-1996) puis du Malherbe Normandy Kop (depuis 96). Photographe du groupe depuis 2008.

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Une nouvelle fois Bastia 1905 a vu un de ses membres interpelé ce lundi 25 août.
Nous tenons à alerter du mode opératoire des policiers. Après avoir fait condamner un jeune travailleur pour un jet de bouteille en plastique à 8 mois de prison, la police pratique l'arrestation de supporters comme des voyous ou des terroristes : filature et planque pour une interpellation à 16h00. Il convient de se demander où se trouve la limite alors qu'on nous annonce de nouvelles arrestations ?
Toutes les couches sociales, tous les âges ont été touchés.
Le matraquage des socios-professionnels, le gazage des supporters, jets de pierre, passages à tabac d'anciens, interpellations dignes d'affaires liées au grand banditisme... quelle est la suite?
Notre caractère apolitique nous permet d'affirmer sans vue électorale qu'un acharnement continue à l'égard des corses.

Il faut réagir et montrer notre solidarité pour enrayer leur machine.
C'est pourquoi nous appelons au rassemblement demain au palais de justice à 15h.

BASTIA 1905

[Bastia] Communiqué de Bastia 1905 23/08/2014

samedi, 23 août 2014 15:14 Publié dans Communiqués

Bastia 1905 a pris connaissances des lourdes condamnations prononcées à l’encontre des 5 supporters du sporting club de Bastia suite aux incidents de la rencontre SCB/OM.

Tout d’abord nous souhaitons remercier la centaine de personnes venue en soutien lors du procès au palais de justice, preuve s'il en fallait une de la solidarité du peuple bleu.

Nous souhaitons évoquer également l’acharnement dont sont actuellement victimes le Sporting Club de Bastia, ses supporters et au-delà, la Corse dans son ensemble.

Si les faits récents ne sont pas la genèse de l’histoire ils constituent un véritable exemple de la machine à laquelle nous devons faire face.

Le terrain de l’information est miné par les médias nationaux condamnant d’office le Sporting avant même son jugement. Depuis des années, de l’affaire Chimbonda à celle de Brandao, jamais les différentes entités du club n'auront bénéficié de présomption d'innocence. Pire, des idées toujours plus farfelues les unes que les autres essayent de traiter la Corse et les Corses comme des rats de laboratoires : Rost, grand artiste, membre du CESE (excusez du peu) demande pour notre île « de vraies mesures » car « là-bas ce n’est pas jugé comme ailleurs ». On laissera donc au rappeur, conseiller d’état à la syntaxe douteuse, comparer les condamnations des jeunes Corses à celles des banlieusards pour des faits similaires. Encore plus fort : une grande gueule RMC a même proposé d’interdire le foot en Corse. Quelle est l'étape suivante ? On ne saurait l'imaginer.
Quelques journalistes insulaires se sont eux aussi empressés de tomber dans le panneau, à la manière de moutons suivant le troupeau. Il est donc important de souligner la maladresse, espérons-la involontaire, de Mme Romani, jetant en pâture dans Corse-Matin les noms et prénoms des condamnés et même de celui de l’acquitté. On se demande aujourd’hui l’intérêt d’une telle information alors que dealers, braqueurs et autres criminels bénéficient systématiquement de l'anonymat. Heureusement, certains ont encore une conscience professionnelle et ont pu révéler l’escroquerie des 44 blessés, mettant à jour le jeu du gouvernement.

Ce dernier brille d’ailleurs par son incompétence, des décideurs jusqu’aux exécutants.

Bernard Cazeneuve avec son communiqué truffé d'erreurs et flirtant avec la diffamation gonfle les chiffres afin de donner à manger aux médias et faire ainsi oublier l’actualité brûlante de son pays. On le sait: la Corse est un excellent écran de fumée. On annonce 44 blessés chez les forces de l'ordre : en réalité 8 CRS ont "souffert" d'acouphènes, et dix autres de "contusions". Seuls deux arrêts de travail de 4 et 2 jours ont été prononcés, et aucune ITT. On était donc bien loin de la guerre présentée en boucle sur les chaînes d'info continue. Tout cela a été démontré lors du procès. La presse et le gouvernement se sont donc révélés être des affabulateurs publics dans cette affaire.

Du côté de l'Etat, on passe facilement du mensonge à l'incompétence : la place Beauvau condamne via son compte twitter les incidents survenus lors de « CA BASTIA / OM ». Le club noir et blanc appréciera certainement ce clin d'oeil.
Les hauts représentants gouvernementaux n’en finissent pas de gesticuler puisque le bien nommé Thierry Braillard n’a pu s’empêcher de demander des sanctions concernant l'acte de Brandao. Puisque M Thiriez ne l’a pas fait, nous rappelons au secrétaire d’état chargé des sports qu’une commission de discipline indépendante existe et qu’elle statuera sans ses précieux conseils.
Frédéric Thiriez en d'autres circonstances n'a en revanche pas hésité à renvoyer dans les cordes M Braillard au sujet de la rétrogradation de Luzenac, précisant qu’il ne céderait à aucune pression politique. Deux poids deux mesures ?

Dans ce marasme, l’éclaircie vient du préfet de Haute-Corse qui a mis hors de cause le SCB, laissant entendre une défaillance au sein de ses troupes. Une défaillance qui porte un nom : Myriam AKKARI. Depuis de trop nombreux mois, la commissaire accumule les erreurs, rendant le climat toujours plus tendu entre les Corses et les forces de l'ordre. Elle est d'ailleurs contestée au sein même de la police. La solution serait peut-être une mutation, à la manière du bourreau des socio professionnels, qui suite à son énorme bavure du mois de juillet s’est vu prié de regagner la France continentale, avec certainement une promotion à la clef.

Alors quelle est la phase suivante ? Toujours plus d’effets d’annonce, grâce à toujours plus d’interpellations ? Amputant ainsi la capacité de canalisation et de prévention en tribune Est. Car rappelons-le, le premier match sans grillage, contre un rival historique n’a donné lieu à aucun débordement alors que l'on annonçait (et attendait?) une guerilla urbaine.
Le problème ne vient pas des supporters, et si les forces de l’ordre sont incapables de gérer les abords du stade, qu’ils prennent leurs responsabilités.
Comment expliquer leur attitude continuellement provocatrice ? Insultes, gestes obscènes, gazage à bout portant, et surtout pierres lancées sur la foule (vidéo à l'appui). Pourtant, on a uniquement retrouvé des supporters à la barre. On le rappelle, 8 mois avec sursis, 1000 euros d'amende, 1 an d'interdiction de stade pour une bouteille d'EAU en plastique jetée en l'air. C'est confirmé : il y a bien deux poids, deux mesures.

Que les pouvoirs publics le sachent : nous resterons toujours plus attentifs aux dérapages et aux abus.
Nous ne resterons pas dans l’immobilisme, cette situation doit cesser.

Enfin une collecte sera organisée lors de SCB/TFC afin de venir en aide aux condamnés et à ceux qui le seront probablement dans le futur. Les dons seront recueillis en tribune et à la table de vente devant la tribune EST.

BASTIA 1905
NATI PER SOFFRE

Nous, GREEN ANGELS, tenons à informer le KOP SUD ainsi que l'ensemble du peuple vert sur notre situation en ce début de saison 2014-2015. 
Tout d'abord, revenons brièvement sur ce qu'il s'est passé la saison dernière. Il y a tout juste un an nous déposions la dissolution de l'association loi 1901 en préfecture. Nos statuts d'association étaient devenus plus un poids qu'autre chose en raison de la répression grandissante sur les associations de supporters, le "dialogue" à sens unique avec les autorités et le non crédit devant la justice. Ce climat de plus en plus oppressant nous a poussés à poursuivre nos activités sans loi 1901. Contrairement à ce qui a pu être dit dans la presse ou ce que certaines personnes ont pu penser, nous n'avons jamais voulu cesser nos activités. Nous estimons simplement que notre attachement au maillot vert et notre façon de le témoigner (tifos, chants, fumigènes, déplacements, ...) ne dépendent pas d'un bout de papier en préfecture !
Cette même préfecture, à qui nous avions déjà annoncé notre intention de dissoudre le statut juridique si le climat ne changeait pas, a choisi de pousser le club à ne plus nous reconnaitre plutôt que de venir au dialogue pour comprendre notre geste. Ce qui a suivi tout le monde le sait, après une inauguration de la tribune Sud en bon et due forme, nous voilà dépourvus de notre matériel d'animation. La direction ne reconnait plus officiellement le groupe, ce qui implique que nous ne pouvons plus rentrer nôtre bâche, plus faire de tifos et nous n'avons plus la possibilité de rentrer tambours, mégaphones...
 
Dès lors nous cessons toute communication avec le club et continuons d'animer tant que mal la Sud à la voix.
 
C'est après les événements qui se sont déroulés à Annecy contre l'ETG, en avril dernier, que les responsables du groupe décident d'aller voir Romeyer à l'Etrat. Après hésitations, mais devant le fait accompli, il nous reçoit. A l'issu de cet entretien, il nous semblait que le dialogue était à nouveau ouvert. La direction nous aura même proposé d'avoir la possibilité de rentrer mégas, tambours, et même de faire un tifo pour le dernier match contre Ajaccio !!! Etant donné que nous savons que le vent tourne vite du côté de l'Etrat, nous avons refusé cette proposition en lui expliquant qu'il ne fallait pas précipiter les choses et qu'il valait mieux attendre l'intersaison pour clarifier nos relations et repartir sur des bases solides. C'est-à-dire de pouvoir rentrer tout notre matériel sans aucun problème toute la saison, sans association et avec un dialogue constructif entre nous et le club.
Nous nous rendîmes donc une seconde fois à l'Etrat durant l'intersaison, et là, "surprise !" Marche arrière du président, qui récite bien sagement la leçon que la préfète lui a dicté : "pas d'assoc', pas de matos !"
Depuis plus de 22 ans, les GREEN ANGELS font parti du paysage de Geoffroy-Guichard. Nous avons surmonté de nombreuses galères, lorsque le club pourrissait dans les bas-fonds de la ligue 2, nous avons contribué largement à la réputation du chaudron, notamment grâce aux tifos et à la pyrotechnie. Nous avons traversé la France entière par amour du maillot, l'Europe jusqu'en Roumanie, Israël, Moldavie .. et bientôt la Turquie. Bref notre fidélité n'est plus à prouver. Les années, les joueurs et dirigeants passent et les GA restent !
 
Ce que nous réclamons aujourd'hui est clair : LA LIBERTÉ POUR LE KOP SUD !
Ce que nous entendons par liberté se résume en quelques points :
• la liberté de pouvoir rentrer mégaphones et tambours pour animer la tribune Sud,
• la liberté que n'importe quel pensionnaire de la Sud puisse rentrer un drapeau et une écharpe, qu'ils soient à l'effigie de l'ASSE ou des GREEN ANGELS,
• la liberté de pouvoir réaliser de nouveau des tifos à la gloire du club ou de notre groupe,
• plus simplement la liberté de pouvoir animer la tribune Sud par tous les moyens qui sont à notre disposition.
 
Le stade a toujours été un exutoire, surtout à Sainté où toute la ville ne se reconnait que dans le vert. Nos parents et grands-parents allaient au stade pour évacuer en partie le stress d'une dure semaine dans les industries de la ville. Pour nous Geoffroy-Guichard est ancré en nous par différents souvenirs : lorsque toute la tribune se prend par les épaules, lorsqu'on saute sur un inconnu pour fêter un but, quand la mythique un soir de coupe d'Europe nous donne des frissons, quand le plastique dévale la tribune, quand les drapeaux flottent au dessus de tous ces stéphanois, qu'ils viennent de Sainté ou d'ailleurs. Peu importe leurs classes sociales, leurs origines ou leurs âges, tous se rassemblent pour une même chose : les Verts ! Quoi qu'on en pense, nous sommes les garants de ces moments là et nous comptons les faire perdurer ! Si le club persiste dans cette voix répressive, ces moments qui collent à la peau de Geoffroy vont disparaitre petit à petit. Nous demandons donc à la direction d'arrêter les mesures liberticides à l'entrée de la tribune (qui ressemble plus à l'entrée d'un aéroport sous plan Vigipirate qu'à celle d'un stade de foot). Monsieur Romeyer, avoir un statut d'association loi 1901 n'est pas une obligation pour être officiellement reconnu par le club. Depuis 22 ans nous avons eu uniquement des accords de principe entre nos responsables et le club sans que le cadre juridique ne soit pris en compte. En effet, il existe déjà des exemples similaires où des clubs autorisent des groupes sans association déposée en préfecture à bâcher et animer une tribune.
 
En attendant, la saison reprend et la lutte continue, cette lutte ne se mènera pas sans vous, habitués ou nouveaux membres de la Sud ! Nous continuerons à lancer des chants à la voix en bas de la tribune, nous invitons tous les motivés à nous rejoindre au plus près pour faire grossir un noyau au centre de la tribune. CETTE SAISON NOUS DONNONS RENDEZ-VOUS A TOUS LES MOTIVÉS SUR LE PARVIS DE LA SUD, environ 2h avant le coup d'envoi de tous les match à Geoffroy. Ce sera l'occasion de faire monter l'ambiance tous ensemble, de distribuer notre feuille d'infos lorsqu'il y en aura une. Nous profiterons également de ce moment pour prendre le temps de discuter du groupe et de ses activités, notamment les déplacements, avec toutes personnes un peu moins proches du groupe mais qui le portent tout de même dans leur coeur.
 
LE COMBAT CONTINUE,
GREEN ANGELS DEPUIS 1992 ET POUR LONGTEMPS !!!

Bonjour à tous, bonjour au Kop Nord,

Comme vous le savez, depuis le 16 avril 2013 et la perte d'une partie de notre bâche, nous avions décidé de réduire nos activités. Cette décision fût dure à prendre mais elle a permis une remise en case profonde de notre groupe, de notre façon de supporter.

Depuis plus d'un an, nous avons seulement assuré un soutien vocal à notre équipe. Toutes les animations, le bâchage, le matos furent mis de côté. Situation extrêmement difficile pour nous qui sommes des partisans de l'animation et des couleurs dans le KOP.

En parallèle, le mouvement ultra a subi une nouvelle vague répressive disproportionnée. Il est de plus en plus difficile pour les ultras et donc pour nous de supporter notre équipe selon notre vision. Les pouvoirs publics et la désinformation des médias font très mal au mouvement ultra français. Et à Saint-Etienne, nous sommes aussi touchés par ces différents problèmes.

Après cette difficile saison de transition et de longues réflexions, le groupe a décidé de reprendre la totalité de ses activités. Le groupe a enduré beaucoup de coups depuis 23 ans mais il s'est toujours relevé et il est revenu plus fort.

Comme vous avez pu le voir le week end dernier à Guingamp, la bâche du groupe a fit sa réapparition de même qe les drapeaux et étendards. Si nous avons pris cette décision, c'est pour revenir plus fort. Le soutien à notre équipe doit être total surtout en ces temps de bons résultats sportifs. Les animations, le matos vont revenir dans le KOP NORD pour que celui-ci redevienne cette magnifique tribune colorée et bouillante. Le kop doit être le poumon de Geoffroy et la hantise de nos adversaires.

Le combat contre la répression s'annonce intense lui aussi, à nous d'être intelligent pour ne pas tomber dans la provocation des pouvoirs publics et pour continuer à encourager notre club selon nos convictions.

On compte donc sur tous ceux qui se sentent concernés par le groupe,  sur tous les fidèles du KOP NORD pour redonner un élan à la tribune et faire que le groupe revienne en haut de l'affiche.


Certains ont cru que s'était fini, certains ont voulu que ce soit fini...Mais on est et on sera toujours là !

Amis supporters du Racing Club de Lens, vous n'êtes pas sans savoir que notre club ne joue aucun de ses matchs de la saison au stade Félix Bollaert de Lens, celui-ci étant en travaux.

[Caen] Le MNK devient SDF !

lundi, 11 août 2014 22:24 Publié dans Communiqués

Le ciel vient de tomber sur notre tête : le MNK a été mis à la porte par la ville de Caen ! C'est ce que nous avons appris lors d'une rencontre avec monsieur Lailler , adjoint au maire, le 30 juin. Et ce, sans discussion possible puisque les serrures ont été changées le matin même !

L’Olympique de Marseille et les groupes de supporters se sont pliés à toutes les exigences de la Préfecture de Haute-Corse pour que le déplacement à Bastia se passe dans les meilleures conditions. Le contrat a été rempli côté marseillais et personne ne pourra dire le contraire, de la Préfecture au Sporting Club de Bastia...

Ce matin, dans un communiqué, le Ministère de l’Intérieur condamne fermement les violences délibérées qui ont eu lieu samedi soir aux abords du stade Furiani, avant et après le match de football entre le Sporting Club de Bastia et l’Olympique de Marseille. 44 policiers et gendarmes ont été blessés.

Nous tenons à apporter des explications suite à la désinformation totale sur le sujet face au silence de la Préfecture, de certains journalistes et surtout du Sporting Club de Bastia.

Les 44 blessés du côté des forces de l’ordre correspondent uniquement à des affrontements avec les supporters bastiais suite à la volonté d’attaquer le bus des joueurs de l’OM. Puisque le Ministère de l’Intérieur ne le précise pas, nous tenons à informer qu’au moment des incidents, les 90 supporters marseillais n’avaient toujours pas posé les pieds sur le sol Corse, l’avion ayant atterri à 19h40 à l’aéroport de Bastia.

Notons au passage que pendant près de 45 minutes, les supporters marseillais sont restés sur le tarmac au pied de l’avion, dans deux bus à la chaleur étouffante, sans climatisation, sans eau à disposition et sans toilettes.

C’est seulement à 21h, heure du coup d’envoi, que les supporters phocéens ont pu prendre place dans le parcage visiteurs !

Tout au long du match, certains supporters corses et certains responsables des stadiers bastiais ne vont cesser de proférer des insultes racistes et des crachats envers le parcage marseillais. Un comble quand on voit la composition de l’équipe bastiaise sur le terrain ! Ce n’est pas la première fois que les supporters bastiais excellent dans les insultes racistes. Comme à chaque fois, la LFP ferme les yeux et devient automatiquement complice de ces attaques raciales qui n’ont rien à faire dans un stade de football.

Mais c’est après la rencontre que le plus grave va se passer. Le silence des médias sur cet épisode est assez troublant. Un bon nombre était encore présent en tribune de presse quand le « caillassage » du parcage marseillais a commencé. Pendant plus de 30 minutes, sans aucune intervention des forces de l’ordre, les 90 supporters marseillais coincés dans leur cage vont subir des rafales de cailloux venant de la voie ferrée qui longe le stade de Furiani. Un stadier de l’OM sera blessé à la tête. Pendant ce temps, sur la pelouse, des dizaines de stadiers du Sporting Club de Bastia vont se réjouir de la situation, continuant au passage de glisser quelques observations primaires, le sourire aux lèvres ! Puis c’est au tour de dizaines de bombes agricoles de venir s’échouer dans la tribune. La tension monte et un responsable de la sécurité de Bastia va jusqu’à se permettre de mettre des coups de pieds dans les grilles en proférant des menaces.

Du haut de la tribune nous allons alors observer une scène surréaliste. Ce même responsable, accompagné de plusieurs stadiers, va aller discuter avec les supporters bastiais en dehors du stade pour mettre au point un plan d’attaque et leur ouvrir les grilles. Quelques minutes plus tard, armés de bâtons, de fumis et de bombes agricoles, ces mêmes supporters bastiais, mécontents de ne pas nous avoir atteints de l’extérieur, vont se retrouver dans le stade à côté du parcage marseillais. D’un côté, 90 personnes impuissantes dans une cage, et de l’autre, des supporters armés et des stadiers agissant aux yeux de tout le monde, dont le délégué de la LFP, en toute impunité ! Un délégué de la LFP qui va d’ailleurs profiter d’une accalmie pour oser venir nous expliquer que nous sommes en sécurité dans le parcage et qu’il fallait ne pas répondre aux provocations et attendre que la situation s’apaise. Nous lui avons rétorqué de venir attendre avec nous dans le parcage si la sécurité était optimale. Le sourire aux lèvres, accompagné d’un responsable du club de Bastia, il déclina notre invitation. Notre situation ne semblait pas lui déplaire.

Enfin, l’ordre va être donné aux forces de l’ordre de prendre en charge les supporters marseillais pour rejoindre les bus. Des bus qui arriveront à l’aéroport les vitres brisées après une série de « caillassages » tout au long du parcours montrant l’incompétence totale des têtes pensantes en charge de la sécurité. Au lieu de faire de la communication, le gouvernement ferait mieux de se poser les bonnes questions.

Nous avons découvert sur le site officiel de l’OM une photo montrant les supporters bastiais à l’arrivée du bus de l’OM lors des affrontements avec les forces de l’ordre. Ce sont les mêmes qui ont attaqué le parcage après le match. Ce sont donc les mêmes qui discutaient avec un responsable de la sécurité de Bastia. Faut-il encore des exemples pour pointer du doigt le club corse ?

Est-ce que l’Olympique de Marseille doit porter plainte contre le Sporting Club de Bastia ? La direction de l’OM porte plainte tout au long de l’année contre ses propres supporters pour un simple usage inoffensif d’engin pyrotechnique. Il serait temps maintenant que chacun prenne ses responsabilités pour stopper cette violence et ce racisme qui détruisent le football depuis des décennies.

Les South Winners.

Arrêté n°2014217-0003 Interdiction stationnement, circulation sur voie publique et accès stade Armand Cesari - rencontre SCB/OM 9.8.14

[Marseille] Bastia-OM, communiqué du CU84

jeudi, 07 août 2014 13:40 Publié dans Communiqués

A croire que cette saison s’annonce difficile.
Après l’épisode du stade, voici venue l’épreuve du déplacement à Bastia.
Etrangement, cette année, les choses s’annonçaient plutôt bien, les discussions allaient dans le sens de l’autorisation de déplacement : le club bastiais acceptant de nous recevoir et de nous allouer 250 places environ. La contrepartie : un déplacement organisé et encadré, en avion, contrepartie que nous avions acceptée.
De notre côté, la mobilisation était là pour lancer la saison de nos 30 ans avec 40 inscrits et une demande grandissante à 1 semaine du déplacement !
Au final, faute d’avion plus grand disponible, les 250 places espérées se sont transformées en 90 places tous groupes confondus soit 14 places pour les Ultras et un arrêté préfectoral interdisant le déplacement de supporters marseillais en dehors de cette organisation.
Face à cette situation, nous avons décidé de ne pas nous rendre à Bastia refusant de devoir « trier » parmi nos membres, les heureux élus qui pourront accéder au siège de l’avion. Nous sommes un groupe, une famille, et parce que nous savons déjà que les prochains mois, nous les partagerons, coûte que coûte, ensemble, sur la route, pour suivre notre équipe, il était impossible de laisser l’un d’entre nous sur le carreau à Marseille.
Alors que les enjeux autour du football tendent à transformer notre passion en un simple business, nous sommes, certes tristes de ne pas pouvoir soutenir notre équipe comme elle le mérite, mais nous sommes fiers de la solidarité et de l’unité dont fait preuve l’ensemble du groupe en choisissant de ne pas aller à Bastia.
Rendez-vous au Vélodrome pour le match contre Montpellier en attendant notre anniversaire … pour que l’histoire continue !

Allez l’OM !
ULTRAS MARSEILLE.

Suite à une réunion avec le FC Met concernant les conditions du déplacement à Lille, nous informons les Hordistes et sympathisants de l'annulation du bus organisé pour cette rencontre.