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Présent en tribune depuis 1992, membre de la Brigade Vikings (1993-1996) puis du Malherbe Normandy Kop (depuis 96). Photographe du groupe depuis 2008.

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[Marseille] l'OM, c'est le Vélodrome

dimanche, 27 juillet 2014 12:51 Publié dans Communiqués

Alors que nous attendons depuis presque 3 ans la fin des travaux du stade et que nous espérions retrouver cette saison une enceinte rénovée, voilà que l’OM et la mairie de Marseille nous ridiculisent en se donnant en spectacle autour du coût du loyer du stade.
D’un côté, la direction de l’OM qui feint de découvrir cette difficulté à l’aube du championnat alors qu’elle a lancé depuis plusieurs semaines sa campagne d’abonnement, de l’autre, la mairie, qui de par ses décisions calamiteuses, se retrouve étranglée par un contrat qui risque de faire beaucoup de mal aux marseillais.
Pourquoi Vincent LABRUNE n’a-t-il pas profité de la campagne électorale pour mettre la pression à Jean Claude GAUDIN (d’autant plus qu’une grande partie de sa communication s’est centrée sur l’avenir du Vélodrome) ?
Quel président de club peut envisager, de son propre chef, de délocaliser tous les matches de son équipe alors même que cette saison devait être celle de la reconstruction ? Quel maire peut accepter de perdre l’âme de sa ville pour une histoire de profit ?

Nous, Ultras Marseille, ne rentrerons pas dans le jeu qui consiste à désigner des coupables. Les responsables sont connus : dirigeants de l’OM d’un côté, le maire de Marseille de l’autre, mais cela n’est pas notre problème.

Nous sommes supporters de l’OM, supporters d’un club qui fait briller notre ville, supporters d’un club qui a construit son histoire au Vélodrome, le stade qu’il occupe depuis 1937.
Nous sommes supporters de l’OM, et comme nos pères et nos grand pères, nous avons grandi, vibré, pleuré, transpiré, chanté dans ce stade alors pour nous, il n’y a qu’une seule vérité, une seule possibilité : l’OM doit jouer dans son antre : le Vélodrome.
Notre décision est prise : si l’OM joue ses matches à domicile à «Montpellier», nous ne serons pas du voyage et nous invitons tous ceux qui pensent comme nous, adhérents ou pas, abonnés en Jean Bouin, en Ganay, en virages à faire la même chose et à se rapprocher de nous…. Refusons la situation, l’OM c’est au Vélodrome
et il est grand temps que le club et la ville le comprennent... Ainsi tant que l’OM «recevra » à la Mosson, les Ultras Marseille resteront à Marseille.
Cette décision n’est pas une sanction contre notre équipe que nous continuerons à suivre à chaque déplacement tout au long de la saison.

Le 16 août prochain même si cela nous fait mal, nous resterons à Marseille pour suivre notre équipe… Notre local accueillera tous ceux qui souhaiteront partager ce moment avec nous.
Si la situation n’évolue pas, nous communiquerons prochainement sur la suite de nos actions auxquelles nous vous inviterons à participer.
Nous comptons sur vous, affichez un seul slogan, portez un seul discours : L’OM C’EST AU VELODROME…et ensemble nous retrouverons notre stade pour que l’histoire continue !!!!

ALLEZ L’OM !
ULTRAS MARSEILLE.

[CNSF] Communiqué du 17 juillet 2014

vendredi, 18 juillet 2014 13:07 Publié dans Communiqués

Créé à l'occasion des Assises du supportérisme tenues au Sénat il y a trois mois jour pour jour, le Conseil National des Supporters de Football (CNSF) fédère les associations représentatives des supporters souhaitant être impliqués dans la gouvernance du club de leur cœur pour promouvoir un football responsable et durable.

[Valence] Arrêt des activités de la Brigade 26

mardi, 15 juillet 2014 09:57 Publié dans Communiqués

Durant l'été 2002, une bande de passionnés décide de créer un nouveau groupe ultra' pour rassembler les supporters actifs de l'ASOA Valence.

[Marseille] C'est reparti

lundi, 07 juillet 2014 21:42 Publié dans Communiqués

Après une saison difficile l’heure est venue de tourner la page et de regarder vers l’avenir. Pour autant nous n’oublions rien mais il faut savoir avancer, et l’amour de notre club doit nous pousser à laisser une chance au changement et sans doute à apprendre la patience. L’OM doit se reconstruire sur le terrain et nous devons nous aussi nous remettre en cause dans les tribunes.
La saison qui s’annonce sera marquée par les 30 ans de notre groupe, 30 ans de fidélité, d’innovation, de soutien, de déplacements. 30 ans de lutte pour notre OM dans les bons et mauvais moments, 30 ans qui traduisent simplement un amour inconditionnel pour notre club et notre ville.
Alors oui, cette nouvelle saison doit être fantastique et nous comptons sur vous pour vous mobiliser à nos côtés, pour montrer qu’aux Ultras un seul leitmotiv nous anime et un seul combat nous motive, l’OM.
Le virage Sud, l’âme du stade se doit d’être plein, debout prêt à tout pour accompagner notre club dans sa reconstruction et l’aider à retrouver la place qu’il n’aurait jamais du quitter.
Nous sommes le plus vieux groupe ULTRA de France et nous devons être au niveau de notre histoire.
Alors pour commencer, nous vous invitons à une fête, celle de notre anniversaire, du vôtre aussi puisque vous faite parti de cette famille. Une fête qui a déjà démarré en coulisses par les préparations des 30 ans, une fête qui explosera au stade aux alentours du 31 août. Alors, réservez votre date, nous aurons besoin d’une tribune pleine et chaude, d’une tribune fière de son groupe et de son passé, d’une tribune tournée vers son avenir pour continuer l’histoire. Cette fête se poursuivra au local avant d’exploser en musique le week-end du 5 septembre. D’autres festivités seront organisées, annoncées au fur et à mesure dans la tribune
Rappelez-vous : notre seule politique reste l’Olympique de Marseille et notre unique passion le ballon rond. Nous sommes les ULTRAS de MARSEILLE, deux noms unis pour le meilleur et pour le pire dans un mariage passionnel avec l’OM scellé depuis bientôt 30 ans.
Nous sommes le CU’84, plus ancien groupe Ultra de France, titre que personne ne peut nous enlever ou nous contester.
Quand le virage se met à chanter, quand le stade s’enflamme, quand le crépitement des milliers de paires de mains transperce les tympans de nos adversaires, rappelez-vous ces frissons qui vous envahissent et sont, au-delà de la victoire, notre seule satisfaction, notre unique raison de croire que nous ne faisons pas cela pour rien. Alors aidez-nous à revivre ces instants, unissez-vous derrière notre bâche pour fêter dignement nos 30 ans et pour que …l’histoire continue !!!


ALLEZ l’OM !
ULTRAS MARSEILLE

Et voilà, à peine de retour à notre place  qu'on se frise à nouveau la moustache (ou pas du coup...)

M. le Préfet, Comme vous le savez, le 7 juin prochain, Le Mans accueille au MMArena la finale de la Coupe de France de football féminin.

Après une saison riche sur le terrain en avec le maintien de l'En Avant de Guingamp dans l'élite, une coupe de France remportée contre le Stade Rennais.

Lettre ouverte au secrétaire d'État aux sports Thierry Braillard sur la situation dans les stades.

controle ballon

TITRE : Le contrôle du ballon, les catholiques, les communistes et le football en Italie

SUJET : thèse d'histoire

GROUPE : Néant

CLUB : Néant

EDITEUR : Ecole française de Rome

AUTEUR : Fabien Archambault

ANNEE : 2012

PAGES : 655

 

DESCRIPTION : Il est parfois difficile, en Italie, d’échapper au calcio. Aucun domaine de la vie sociale n’ignore son emprise et lorsqu’on rencontre un Italien, il n’est pas rare qu’une de ses premières questions porte sur l’identité de l’équipe de football dont on se réclame. Le tifo est bien un phénomène partagé dans tout le pays et il semble naturel à chacun, homme ou femme, de choisir un club qu’il encouragera toute sa vie. Pourtant, en 1943, lorsque Mussolini est écarté du pouvoir, d’autres sports, à commencer par le cyclisme, étaient au moins aussi populaires dans la péninsule. C’est néanmoins le calcio qui, au cours des années 1950 et 1960, finit par engendrer une culture puissante. La diffusion extraordinaire d’une telle passion interroge l’historien : comment et pourquoi le football est-il devenu si important dans la société italienne ? L’ouvrage formule une hypothèse d’ordre politique : c’est parce que le football a constitué une des modalités de l’affrontement entre catholiques et communistes dans l’Italie de l’après-guerre que ce sport est devenu central dans l’imaginaire et les pratiques collectifs. À ce titre, l’histoire du calcio éclaire les stratégies d’encadrement politique, d’enracinement social et de fabrication du consensus conduites par l’église, la Démocratie chrétienne et le Parti communiste italien, de la chute du fascisme à la fin des années 1970.

AVIS : Livre très dense - et pour cause, c'est une thèse soutenue à Grenoble en 2007 - sur le rôle du football dans la reconstruction de l'Italie après la guerre mondiale et surtout sur les luttes d'influence auxquelles se livrent les deux principales forces politiques d'alors : le Parti communiste italien et la Démocratie chrétienne (bras droit de l'Eglise). Dans l'immédiat après-guerre, le Dopolavoro ("le temps libre") est l'objet de toutes les attentions de la part des Communistes et des Catholiques ; les deux sports nationaux que sont le football et le cyclisme sont pratiqués par la jeunesse et donc les deux forces tentent de l'encadrer à des fins éminament politiques. Dans les années 60, le football se démocratise et supplante peu à peuyle cyclisme ; le public des stades se massifie et devient aussi un enjeu politique. A la fin de la décennie, les ultras font leur apparition et Fabien Archambault décrit très bien le contexte dans lequel les premiers groupes apparaissent et les enjeux dont ils sont l'objet.

Il est dommage que les recherches et l'analyse ne se prolongent avec les années de plomb (surtout la décennie 70) où là encore, politique et football, notamment dans les tribunes, intereagissent. Autre bémol, le prix du livre (110€) qui ne le rend pas abordable au grand public.

 

M. le Préfet, si nous nous permettons de vous écrire aujourd'hui c'est avant tout pour vous remercier. En effet, vous avez fait valoir nos droits à nous supporters historiques du PSG.