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[Paris SG] Virage Auteuil pendant PSG - Nice 2009/2010

samedi, 01 septembre 2012 14:58 Publié dans France

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Vidéo de Hors Norme Paname. Chants du Virage Auteuil pendant Paris SG - Nice 2009/2010.

 

Les origines italiennes.

mercredi, 03 novembre 2010 16:03 Publié dans Origines du mouvement ultra'

Le mouvement ultra prend ses racines en Italie à la fin des années 60. Depuis le début des années 50, les grands clubs italiens rassemblement leurs fidèles supporters au sein de groupes structurés. Au Torino apparaît le fedelissimi (les fidèles) en 1951 suivit de peu par le circolo biancoceleste à la Roma. Ces groupes rassemblement des supporters de tout âge. A la fin des années 60, l'Italie est traversée, comme partout en Europe, par un mouvement d'émancipation de la jeunesse. Ce mouvement s'immisce aussi dans les stades : les plus jeunes supporters commencent à se rassembler "entre eux" au lieu d'aller dans la même tribune que leurs parents. Généralement, ils se regroupent dans les tribunes situées derrière les buts car les places y sont moins chères qu'en latérale. Lors de la saison 68/69, des jeunes supporters du Milan AC fondent la Fossa dei leoni ("la fosse aux lions") reprenant le titre d'un chant milanais. Ils se retrouvent à la porte 18 du stade Giuseppe Meazza. La même année, à Gênes, des supporters de la Sampdoria fondent les Ultras Sant' Alberto. 

L'année suivante, leurs adversaires de l'Inter Milan fondent les Boys. Ici aussi, les jeunes supporters sont issus de l'Inter Club Fossati, le groupe créé par le club, qui au retour d'un match à Bologne le 26 janvier 1969 rompent avec ce dernier. En 1972, les Ultras Sant' Alberto changent de nom pour devenir les Ultras Tito Cucchiaroni ; c'est la première fois que le terme ultra apparaît dans le nom d'un groupe de supporters. Il est choisi en référence aux ultraroyalistes français qui utilisaient la violence pour parvenir à leurs fins. Tito Cucchiaroni est le nom d'un joueur de la Sampdoria auxquels beaucoup de jeunes supporters s'identifiaient.

Le phénomène prend de l'ampleur dans les années 70 et chaque club voit la création d'un groupe à tendance ultra. Ces supporters se distinguent des autres spectateurs par leurs chants (parfois guerriers), leurs tambours qui rythment ces chants et des grands drapeaux qu'ils déploient dans leur tribune à l'entrée des joueurs.

Le mouvement supporter à Saint-Etienne

mercredi, 03 novembre 2010 15:51 Publié dans Le mouvement ultra' en France

Dans le Forez, le mouvement arrive en 1988 avec la création des Fighters. Le nom s'inspire des Fighters, un groupe ultra de la Juventus de Turin. Le mouvement supporter est déjà fort à Geoffroy Guichard, notamment depuis l'épopée de 76, mais le modèle anglais est dominant. Un "fan-club" est créé en 1983 dans le kop nord pour l'animer mais le résultat est mitigé. C'est pour cette raison que les Fighters sont créés. Ils tentent d'implanter le mouvement ultra dans les travées du kop nord avec l'organisation des premiers tifos (ballons, cierges, drapeaux). Après 3 saisons et n'ayant pas réussi à développer le mouvement, 5 étudiants décident de créer un nouveau groupe : les Magic Fans. Ils ont été membres des Fighters auparavant. La première bâche est posée le 20 juillet 1991 lors du match contre Toulon. Lors de cette saison, les deux groupes cohabitent dans le kop nord mais les Fighters s'essouflent et disparaissent. Quelques mois plus tard, un second groupe est créé dans le kop nord : les Greens Angels. La bâche est posée pour la réception du Havre. Au fil des mois, les deux groupes se coordonnent pour la création des tifos. L'année 1992 est aussi marquée par le tournoi inter-supporters où une amitié entre les ultras bordelais et les Magic Fans est scellée.

Le modèle associatif

mercredi, 03 novembre 2010 12:37 Publié dans Présentation du mouvement ultra'

Le monde ultra´ repose en majorité, et historiquement sur des associations de supporters reconnues par le club. Ces associations sont indépendantes, mais entretiennent un rapport plus ou moins étroit avec les dirigeants / joueurs. Plus ces relations sont au beau fixe, plus l´ambiance dans le stade est positive et festive. En effet, le club accorde souvent aux groupes l'accès aux tribunes avant le match, afin de pouvoir préparer l'animation et optimiser le soutien à l'équipe. Ainsi, il n'est pas rare que les ultras disposent de leur propre local dans le stade, afin de pouvoir entreposer leur matériel.

Dans le cadre légal, les associations sont de type loi 1901, et disposent donc d´un président et vice-président, et un secrétaire au minimum. De nombreux autres personnages non officiels, dits du "noyau du groupe" sont nécessaires au bon fonctionnement de l'association, on parle alors de "cellule". Il existe :

- la cellule animation : regroupe toutes les personnes organisant les activités d´animation en tribune (ex: coregraphies d'entrée des joueurs sur le terrain), la confection des drapeaux et 2 mats, la peinture dans le stade, ainsi que l´installation des équipements sonores (sono et tambours). Cette équipe est souvent menée par le meneur de tribunes, appelé capo (*ref1).

- la cellule déplacements : à chaque rencontre à domicile, il est proposé aux membres, mais aussi également aux non-membres, de se déplacer avec le groupe à l´extérieur dans le stade d'une équipe adverse. Les personnes en charge de cette cellule s´occupent donc de regrouper les inscriptions, récolter l´argent, afin d´acheter places et louer le moyen de transport. Selon la motivation et la distance, on peut alors voir débarquer un ou deux cars, un J9, ou des trains et des avions entiers dans un parcage (*ref 2)

- la cellule fanzine : la voix du groupe, elle est en charge de réaliser et diffuser la magazine du groupe, en vente les jours de matches dans la tribune. Son édition est artisanale et non lucrative toujours, les fonds permettant de financer l´achat de matériels diverses pour le groupe. Les membres (et non membres) ont la possibilité de s´exprimer en déposant leurs articles à la table, dans une boite prévue a cet effet. De plus, ces personnes sont en charge, en étroite collaboration avec le noyau du groupe, d'éditer la feuille du match, distribuée gratuitement sur les sièges du groupe.

- la cellule baston (non là on déconne)

En dehors du noyau donc, arrivent les membres. Ces personnes sont des nouveaux arrivants, des anciens membres du noyau, ou encore des membres actifs (*ref4) présent depuis quelques années dans le groupe sans prendre de responsabilité spéciale. Le poids vocal et l'ampleur des animations est pour la plupart défini par le nombre de ces ultras. Cela étant dit, il n'est pas systématique pour un groupe de vouloir obtenir un maximum de membres. Il n'est pas rare de voir un groupe limiter son nombre d'adhérents, afin de mieux contrôller son image et sa mentalité. D'autres encore marchent à la cooptation, on parle alors de groupe fermé.

Enfin, il existe les sympatisants. Ces personnes, bien que non membre des groupes suivent les consignes de la feuille de match et du capo.

*Ref 1 :  capo (chef en italien) :  Bien que l´association avec le régime mussolinien soit facile, cette appellation est utilisée par les tribunes populaires de tous bords, politisées ou non dans la botte.
*Ref 2 : parcage : tribune ou secteur d'un stade rassemblant les supporters visiteurs. Cette tribune distinctive a fait son apparition lors de la fin des années 80, début 90, en réponse à l'augmentation de la violence dans les stades.
*Ref3 : feuille de match : y est écrit la ligne de conduite à adpoter pour la rencontre, l'explication de l'animation, ainsi qu'une critique du dernier tifo à domicile, voire à l'extérieur