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Communiqués

Communiqués (668)

Vous trouverez dans cette rubrique tout les communiqués des groupes ultras français, voire de l'étranger, qui nous sont envoyés, ou que notre équipe a pu récupérer sur le forum.

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lundi, 22 avril 2013 10:38

Une seule solution, l'interdiction!

Voilà une rengaine, que les autorités françaises aiment utiliser lors de matches de football censés être classés « à risques ». C’est désormais simple, ils ne se posent même plus la question, ils interdisent toute possibilité de présence de supporters adverses, en utilisant diverses moyens, toujours à la limite de la légalité.

Les exemples sont nombreux, couvre-feu anti parisiens à Arles-Avignon, interdiction réciproque de déplacements des parisiens et marseillais lors des classicos, et plus récemment, interdiction de déplacement aux niçois à Marseille et Ajaccio, de même pour les marseillais et bastiais à Nice.

Des questions se posent donc. Est-ce justifié ? Est-ce efficace ? Nous aimerions bien entendre les responsables à ce sujet, car hormis nous expliquer qu’il y a un potentiel risque de confrontation entre supporters, des contentieux etc, nous avons du mal à comprendre l’intérêt de telles mesures.

Surtout que, dans la majeure partie des cas, les interdictions sont prononcées, quelques jours avant le match, empêchant toute possibilité de faire des recours sur ces arrêtés discutables, prouvant leur manque de justifications.

Mais nous ce qui nous inquiète, c’est que la France a été désigné pays hôte de l’Euro 2016, et l’on remarque que nos autorités sont incapables de traiter le sujet « supporters »…Ils veulent montrer à l’opinion publique et aux autorités européennes qu’ils agissent, mais leurs solutions médiatico-politiques, posent réellement un problème de fond !

En 2016, la France va accueillir 24 délégations, une première pour un Euro. Ces pays seront forcément suivis par leurs supporters, et il semble évident que parmi les 24 pays, des confrontations à risques, il y en aura, plus d’une même, et nous sommes curieux de voir comment les autorités vont réagir face à ce problème.

Une chose est sûre, ils ne pourront pas interdire le déplacement des supporters, à moins de bénéficier d’un arrêté européen de déplacement, ce qui semble assez probable (on sait jamais), ou bien que la France ait décidé de fermer ses frontières et de jouer tous les matches à huis-clos…Réveillons-nous 2 minutes, cela n’arrivera pas, et nous verrons débarquer des foules de supporters pendant les semaines de compétition.

Nos autorités seront-elles prêtes ? Elles, qui sont incapables de gérer des centaines de supporters sur son propre territoire, arriveront-elles à en gérer des milliers sur une durée aussi courte ? Permettez-nous d’en douter, tant leur politique ultra-répressive actuelle est loin d’être judicieuse et juste.


Comment peuvent-ils nous faire croire qu’ils préparent l’Euro en utilisant des mesures qu’ils ne pourront même pas utiliser en 2016 ? Si on veut se préparer à quelque chose, n’est il pas plus logique de la préparer en amont avec des dispositifs que nous pourrons mettre en place le jour J ?

Voilà toute la compétence de nos dirigeants du football et autorités françaises, qui n’anticipent à aucun moment ce qui pourra se passer en 2016.

Plutôt que de comprendre et de discuter avec les principaux concernés, ils préfèrent rester enfermés dans leur politique répressive, pensant être dans le droit chemin.

Sauf que cette politique, nous pouvons facilement la voir comme un geste de faiblesse, pour des autorités qui ne savent comment prendre le soi-disant problème. Preuve de leur incompétence sur le sujet, ils préfèrent couper court à tout, en utilisant des moyens bien souvent illégaux, mais malheureusement protégés par l’avis d’une opinion publique aveuglée par des médias collaborateurs.

L’Euro 2016 risque d’être rock’n roll, quand on voit le retard et l’incompétence dont font preuve les autorités françaises, par rapport à certains modèles voisins, il y a de quoi être inquiet dans les chaumières.

Nous vous l’affirmons, ceux qui sont censés s’occuper du sujet supporters, sont clairement incompétents sur le problème, et n’ont aucune appréhension d’un milieu spécifique régit par des règles précises.

La preuve en est avec l’inutilisation du « Livre vert du supporterisme », rédigé en 2010 de façon collégiale et par des personnes compétentes (Nicolas Hourcade en tête), qui pose un réel débat sur la façon de traiter ce sujet. Sauf qu’il semble aujourd’hui caduc, face aux nombres de mesures répressives constatées, qui vont à l’encontre du sujet de fond de ce « livre ».

Ils sont persuadés que leurs interdictions sont productives, mais ils ne font qu’empirer une situation qui est à deux doigts d’exploser. A force de jouer avec le feu, ils vont finir par se bruler, et nous serons là pour le constater.

Profitez de votre jurisprudence « opinion publique » tant que vous pouvez, tôt ou tard, elle se rendra compte de votre incompétence, et vous en serez les premiers à payer les pots cassés !

Vous pouvez nous interdire de nous déplacer, mais vous ne pourrez jamais nous interdire de vivre notre passion !

Liberté pour les Ultras !

mardi, 16 avril 2013 22:02

[So Foot] Tu sais que tu es ultra' quand...

Écrit par

Tu aimes ton club, ta bâche et tes potes comme la prunelle de tes yeux. Mais tes ennemis sont nombreux : supporters adverses, footix, médias, LFP, ministère de l’Intérieur… Toi, tu es seul contre tous. Tu es un vrai ultra.


Ultras du PSG, à l'époque...
Ultras du PSG, à l'époque...

...un tifo te sert de bandeau sur ta page Facebook et de fond d’écran sur ton ordinateur.

...The Voice, pour toi, c’est tous les week-ends dans tes oreilles.

...ton instrument préféré, c’est le tambour.

...tu parles une langue morte : J9, deux-mats, tifo feuilles, bâche, local, permanences, banderoles, voiles, bandes, CR, cortège, IDS, capo, cartage, dép, MF, CU, BSN, SIR... Personne ne te comprend.

...ou les gens te comprennent de travers : PD, enculé, c’est du folklore, ce n’est pas de l’homophobie.

...tu penses que seuls les déplacements font le vrai supporter.

...se casser la voix, ce n’est pas réservé à Patrick Bruel.

...tu as chopé un tennis elbow à force d’agiter ton drapeau.


...tu as squatté pendant trois mois un hangar désaffecté pour préparer un tifo de trois minutes.

...tu évolues dans un milieu où la question de la parité se pose autant qu’en Arabie Saoudite.

...tu sais que le Parc, c’était mieux avant. Et le Vélodrome aussi.

...en revanche, le Juventus Stadium, c’est mieux qu’avant.

...tu as un avis définitif sur les bons horaires de matches.

...tu fais grève sans être syndiqué. Mais toujours avec préavis.

...la Coupe de la Ligue et toi, c’est une histoire passionnelle. Beaucoup de haine et parfois un peu d’amour, quand ton club arrive en finale. Et encore.

...tu es persuadé que le mouvement ultra français sera mort d’ici l’Euro 2016. Mais ça ne t’empêche pas d’en parler pendant des heures.

...d’ailleurs, tu peux aussi débattre longtemps de la bonne manière d’orthographier ultra (ultras, ultrà, ultra’, ultra, Ultra…) et de l’unité du mouvement avant de te demander « mais au fait, c’est quoi, vraiment, être ultra ? »


...tu es contre le foot business, mais tu exiges que ton club fasse preuve d’ambition.

...tu es pour le football populaire, mais tu ne sais pas vraiment expliquer ce que c’est.

...tu as appris le patois local pour prouver ton attachement à ta terre. Du coup, tu as découvert plein de choses étonnantes sur l’histoire et la géographie de ta ville.

...tu ne sais pas ce que c’est que s’asseoir à la place inscrite sur ton ticket.

...mais tu sais sauter sur la tienne.

...et un inconnu n’a pas intérêt à se mettre à « ta » place dans le virage.

...tu as déjà commencé une banderole par « Fiers d’être… ».


...tu en as déjà fini une par « Liberté pour les Ultras ».

...tu sais reconnaître les détails des couleurs historiques et du logo de ton club.

...tu t’attaches beaucoup à la date de création des choses. Enfin de certaines. Tu connais la date de naissance de ton club et de ton groupe. Mais tu oublies celle de ta copine.

...tu sais apprécier les effluves des cigarettes magiques dans le bus, c’est toujours plus agréable que ton voisin qui pisse dans une bouteille.

...en plein été, vêtu de ton plus beau short, tu t’es fait palper les mollets par un CRS à l’entrée du stade. Deux fois.

...du coup, tu t’es demandé comment cacher un fumi dans un mollet. Ça, tu n’as pas trouvé. Mais t’as trouvé d’autres ruses.

...tu gueules aux joueurs de ton équipe qu’il est temps de mouiller le maillot.

...tu remercies ton équipe pour sa victoire et la joie qu’elle t’a procurée.


...tu t’es pris un plomb de pêche ou une pile sur le coin de la gueule dans le parcage du Vélodrome.

...tu t’es chié dessus à Bastia et face à un cortège du Kop de Boulogne.

...tu as un surnom improbable, Ultravlo, Chouchou ou MacMega.

...tu as insulté au moins une fois le président de ton club. Et au moins mille fois la LFP et Frédéric Thiriez. Pour le ministère de l’Intérieur, c’est plus compliqué, ça change tout le temps.

...tu as acclamé au moins une fois le président de ton club. Bizarrement, tu n’as jamais acclamé ni Frédéric Thiriez, ni le ministre de l’Intérieur.

...un soir, au local, tu as regardé tes potes et tu leur as demandé : « Au fond, le plus important, c’est quoi ? Le club ou le groupe ? ».

...tu reproches aux médias de ne parler que des mauvais côtés du mouvement, mais tu collectionnes leurs articles.

...tu fais tous les ans des collectes pour des associations caritatives.


...tu préfères avoir la mentalité que regarder le Mentalist.

...tu sais ce que bizutage veut dire. Certains ne reviennent jamais après leur première expérience en déplacement. Tu ne comprends vraiment pas pourquoi.

...tu as sillonné la France entière. Tu connais tout. Les meilleurs bars, les meilleures stations, les meilleurs fast-foods.

...l’odeur des torches te fait plus saliver que celle des merguez, les explosions de pétards ne te font même pas sursauter.

...tu t’es déjà fracassé la cheville en fêtant un but de ton équipe.

...tu ne sais pas ce qui est le plus jouissif : un succès à la dernière minute dans le derby, un tifo géant réussi, un parcage de folie qui fait taire les locaux ou une charge victorieuse.

...tu sais ce qui fait le plus mal. Tu préfères que ton club perde pendant dix ans contre son ennemi héréditaire plutôt que te faire taper ta bâche ou te faire courser par ces bâtards d’ultras ennemis.


...la véritable révolution technologique pour toi, c’est Internet. Plus besoin d’attendre les fainéants de la « cellule photo » ou les courriers de tes corres’.

...tu as failli foutre une tarte à un footix qui te demandait de « baisser ton drapeau ».

...à la télé, un seul mouvement de caméra derrière les buts te permet de regarder furtivement ce qui se passe en tribune.

...au stade, tu regardes plus les tribunes que le terrain. Parfois, tu manques des buts. Souvent ?

...avant, tu connaissais tous les joueurs de ton club sur le bout des doigts, y compris ceux du centre de formation. Maintenant, tu te surprends à dire en plein match : « Merde, c’est qui le 21 ? »

...mais tu sais que seuls les vrais amateurs de foot restent longtemps dans le groupe. Pour les autres, c’est comme l’amour, ça ne dure pas plus de trois ans.

...tu as cinq paires d’Adidas Samba.

...tu as une écharpe de la Fossa Dei Leoni sur le mur de ta chambre.

...sur le forum privé de ton groupe, y a une galerie photo avec les tronches de tes ennemis.

...tu as expérimenté le toucher rectal à l’entrée d’un stade.

...tu as aussi entendu un flic te dire, à l’entrée du parcage visiteur : « Vous ne rentrez pas avec votre méga ! » Pourquoi ? « Parce que ! ».

...à 30 ans, tu es dans la Vieille Garde, à 35 ans, tu es à la retraite.

...tu as connu IRC. Les plus anciens ont même connu la Poste et les corres’.


...tu as volé un sandwich Sodebo dans une station-service.

...pour toi, une Grec n’est ni une victime de la crise, ni une proie potentielle, ni un kebab.

...tu ne portes jamais le maillot de ton club au stade.

...tu as déjà couru, tu as déjà fait courir. Peut-être même que tu as déjà pris une pêche. Et peut-être même que tu en as déjà donné une. Deux ?

...mais quand tu te bats, c’est jamais toi qui as commencé.

...un CRS, c’est juste un gars qui te prend pour un hooligan, alors que tu le considères comme un stadier.

...tu as dû expliquer à un flic ce que signifiait ACAB. Selon ton sens de la répartie et ton état de fraîcheur, tu as répondu « Athlétic Club Andrézieux Bouthéon » ou « Au Chaud, Au Bistrot ».

...tu as beau faire des doigts aux flics, tu es parfois bien content de la voir arriver cette putain d’escorte.

...au boulot, tu reluques en douce des photos et des vidéos de tribunes. Et parfois de fights.

...tu prétends avoir découvert Jacquie et Michel grâce aux Bad Gones et Youporn grâce aux Celtic Ultras de Brest. A d’autres.

...tu as appris les règles de base du droit. Ton groupe a un bon avocat.

...tu te dis antiraciste quand tu es de gauche, tu te dis apolitique quand tu es de droite, tu te dis patriote quand tu es nationaliste.

...tu sais ce qu’est le chlorate. Ton ancien jean aussi.

...tu as creusé tes Reebok Classic pour y cacher un fumigène.

"Parmi les ultras, y a de tout, des fachos (ici les Ultras Sur du Real Madrid), des gauchos, des apos...".


...quand tu vois du PQ, tu penses à autre chose qu’à t’essuyer les fesses.

...la bière, la bière, mais qu’est-ce qu’elle a fait de toi, la bière ?

...tu délimites ton territoire en collant des stickers.

...tu as appris à coudre et à peindre.

...tu as sifflé Christophe Dugarry.

...tu t’es endormi au stade. Ou dans le bus.

...tu portes toujours une ceinture.

...tu as un bonnet, une écharpe en laine et des gants en été, tu es torse nu, avec une écharpe en satin et des lunettes de soleil en hiver.

...tu passes des heures sur le forum de Mouvement Ultra. Mais juste pour te renseigner. Y a que des mythos qui y postent. Toi, éventuellement, tu poses une question précise, avec réponse en MP si ça dérange. Et tu n’écris que sur Culture Ultra, avec les élus. Et encore, la qualité s’est dégradée.

...tu sais reconnaître les différents goûts des gaz lacrymogènes.

...tu as eu un problème de piles avec ton méga lors du déplacement de l’année et ta sono est tombée en panne le jour du derby.

...tu as oublié la bâche dans la soute du bus.

...tu reproches aux journalistes de ne jamais donner la parole aux ultras, mais tu refuses souvent de répondre à ces vendus.

...le Broussard que tu connais, il n’est pas commissaire.

...tu as demandé à un inconnu au téléphone : « Vous êtes combien ? ».

...tu as entendu un chauffeur de bus prétendre : « Je vous préviens, on ne fume pas dans mon car ». La première fois, ça t’a surpris. La deuxième, ça t’a fait rigoler.

...tu collectionnes les fanzines, les vieux Sup’Mag et les Culture Tribunes.

...tu gardes au chaud une vieille écharpe collector de ton groupe. Un jour, elle vaudra cher.

...tu t’es mis à califourchon sur le petit muret du parcage du Roudourou.

...tu as regretté de ne pas y avoir pensé avant les gars de Boulogne, à la référence au film sur les Ch’tis. Et tous ces cons qui n’ont pas compris l’humour.

...tu connais au moins un pote qui s’est brûlé avec une torche. Parfois, ce pote, c’est toi.

...tu parles de grand chelem, sans parler ni de rugby, ni de tennis.

...tu fais du stop. A l’aller. Au retour, tu dors dans le coffre du J9.

...par moments, tu as des éclairs de lucidité et tu te demandes ce que tes parents, tes potes, ta copine, tes collègues de fac ou de boulot penseraient de toi s’ils te voyaient, là maintenant. En même temps, ils ne te voient pas.


...tu as passé plusieurs heures lors des repas de famille à expliquer qu’allumer un fumigène, c’est festif, ce n’est pas grave.

...par contre, les heures passées à expliquer la différence entre ultras et hooligans, tu ne peux même plus les compter.

...tu as déjà chanté du Patrick Sébastien, du Charles Aznavour ou du Michel Sardou. Mais tu sais que le mieux, c’est Annie Cordy.

...autour de toi, tout le monde sait que tu aimes le foot et personne ne comprend pourquoi tu ne regardes pas les matches de l’équipe de France.

...tu as essayé d’apprendre à ton entourage comment reconnaître un « mec de stade » dans la rue.

...alors que tu es en vacances avec ta copine ou tes potes, tu dis subitement : « Putain, y a un mec de stade ».

...tu connais les noms de tous les stades de France et la moitié des noms des stades d’Europe, même ceux de Slovaquie. Pour les noms des groupes ultras, là, c’est plus facile, tu les connais tous, même ceux d’Israël.

...pour toi, les Fedayn, ce sont des supporters de foot.

...tu t’es lié d’amitié avec des ultras étrangers avec lesquels tu communiques péniblement dans un anglais rudimentaire.

...tu as un a priori favorable sur une ville dans laquelle tu n’es jamais allé simplement parce que la scène ultra locale y est réputée.

...pour toi, Vérone n’est pas la cité de Roméo et Juliette, mais tu proposes à ta copine d’y passer un week-end en pleine saison de foot : « Tu verras, c’est très romantique ».

...pendant que tu visites une ville, tu regardes plus les lampadaires que les monuments. Quand ta copine te dit « C’est quand même classe Berlin », tu lui réponds « Oh, encore un autocollant des gars de Dresde ».

...tu as pris la première fois l’avion pour un match de Coupe Intertoto. Puis les compagnies low-cost ont changé ta vie.

...tu sais que le bonheur, c’est la Coupe de France ou les divisions inférieures, les places à 1€ ou 50 cents en tarif étudiant. Sauf quand c’est à côté d’un quartier sensible.

...tu aimes raconter que c’est ton père qui t’a emmené au stade quand t’étais enfant et que t’as tout de suite été attiré par le virage.

...tu ne RT et ne like que les articles sur les supporters.

...tu fais des ventes privées sur Internet pour choper des fringues Ben Sherman, Fred Perry, Lyle and Scott ou Stone Island.

...tu fais la différence entre une aire de repos et une station-service.

...tu t’es déjà tapé une mission de nuit dans une gare de campagne pour faire le plein de torches SNCF.

...tu fêtes l’anniversaire de ton groupe tous les cinq ans.

...à l’anniversaire de tes potes, tu n’allumes pas des bougies mais des torches.

...A Monaco, t’as essayé d’éviter l’escorte policière pour aller à la plage.

...tu as voyagé avec un bus aux vitres cassées.

...tu as dit à ton cousin « Désolé, je peux absolument pas venir à ton mariage ». Forcément, un déplacement à Châteauroux en 32e de finale de la Coupe de France, c’est quand même autre chose.

...tu sais que les gendarmes mobiles, c’est moins pire que les CRS.

...tu ne sais pas si tu détestes plus les ultras des autres groupes ou les footix de ta tribune.

...tu aimes passer des soirées entre mecs. Ce n’est pas pour ça que tu es macho. Enfin, le reste du temps. Parce que dans le virage, quand même, les filles, faut qu’elles restent à leur place. Déjà, t’es sympa, tu leur laisses tenir la table de vente et s’occuper du déplacement. Elles ne vont pas prendre le méga non plus.

...tu sais que les filles, elles viennent dans le virage seulement pour voir des footballeurs en short ou pour choper un mec. Mais, bon, si tu pouvais en choper une parfois, ça t’arrangerait.

...si tu es une fille, tu es passionnée, tu aimes être minoritaire et tu as du courage. A moins que tu ne sois juste très maso.


...au tournoi de foot de ton groupe, il y a deux coupes. Une pour les vainqueurs sur le terrain. Une pour ceux qui gagnent à la buvette. Curieusement, peu d’équipes font le doublé.

...tu soutiens tous les interdits de stade. Enfin presque. Ceux qui ont été déclarés tricards du virage par les meneurs de ton groupe, ils l’ont quand même bien cherché.

...vous êtes convaincus, toi et tes potes, d’être l’élite des supporters.

...tu sais que seuls les présents savent.

...et les autres, qu’ils aillent tous se faire enculer.

 


 

http://www.sofoot.com/tu-sais-que-tu-es-ultra-quand-168302.html

Cette nouvelle rubrique aura pour but de publier des articles relatifs au mouvement supporter, et plus particulièrement « ultra » en dénonçant tous les agissements, dénués de sens, de logique et même de légalité, de la part des instances du football, des autorités françaises, ainsi que des clubs qui collaborent désormais systématiquement avec ces dernières pour mettre des bâtons dans les roues des plus fervents supporters.

Avant de se lancer pleinement dans le vif du sujet, car malheureusement il y a beaucoup à dire, tâchons de faire un petit rappel de ce qu’est notre passion, et pourquoi nous la vivons.

Si pour la majorité, ce discours sera banal, il est néanmoins important de faire les choses dans l’ordre, et débarquer ici, avec un discours offensif, sans comprendre les bases de notre raisonnement, serait fonctionner de la même façon que nos détracteurs nous traitent.

En effet, il existe dans notre pays, des personnes censés être responsable du maintien de la sécurité au sein de nos stades, qui a été défini comme un problème semble t’il majeur de notre société actuelle.

Sauf que le souci, c’est que ceux qui décident de toutes les mesures, n’ont jamais fait l’effort de comprendre la base du mouvement supporter, ses règles, ses codes et ses valeurs…

A partir de constat, comment voulez-vous proposer des choses crédibles et logiques quand on s’attaque à un soi-disant problème, alors qu’on n’en connait rien de A à Z.

Cela semblerait pourtant logique, si on veut un traiter un problème, il faut d’abord commencer par en comprendre le pourquoi, et sans cette analyse au préalable, on réagit de la mauvaise des manières, en proposant des solutions, bien loin de la réalité du terrain.

Ce constat, c’est celui que nous pouvons faire depuis des années, au sein des tribunes françaises et européennes. On met sous responsabilités des personnes extérieures au mouvement supporter, et principalement des personnes issues du cadre policier (Antoine Boutonnet, Directeur de la DNLH, Pascal Garibian, Président de la Commission de Discipline de la LFP), afin de prôner une politique répressive plutôt que compréhensive et pertinente.

Vous l’aurez donc compris, ce soi-disant problème supporter, ne peut être traité selon eux, que d’une manière répressive, et ce dans le but d’arriver à l’Euro 2016 avec des stades lisses et policés, sans bruit, sans ferveur, sans rien du tout en quelque sorte…

Ils veulent faire des supporters, des spectateurs consommateurs, afin dans un premier temps d’éviter les contre-pouvoirs que peuvent représenter les associations de supporters, et ensuite générer encore plus de nouveaux bénéfices….

Cette vision mercantile du football n’est pas la notre, et nous ne cesserons de nous battre ce pourquoi nous nous passionnons, à savoir un football populaire, fervent et émouvant, capable de vous faire passer des moments inoubliables.

Nous sommes des supporters passionnés, par un club de foot, qui représente une ville, une région et par moment un pays. A ses joueurs sur-payés et gâtés, nous lui préférons son histoire, ses couleurs, son blason, son stade et son identité. Une identité, qui s’affirme à chaque fois un peu plus, au moment où nous rentrons dans un stade. Pour elle et pour lui, nous sommes prêts à vibrer, à chanter, à se déplacer, afin de le représenter du mieux que l’on puisse, partout ou celui-ci jouera.

ballon-cuir-calcio

C’est désormais un mode de vie, qui nous anime, une mentalité qui nous caractérise, et c’est bien pour ça que leur répression ne pourra rien face à notre détermination.

Ils veulent éradiquer notre passion, sous prétexte, que celle-ci ne colle pas avec leur vision du football, et pour ça ils sont prêts à tout, quitte à outrepasser, la morale et la légalité. Ils se savent soutenus par une opinion publique qui est incapable de faire la distinction entre le bien et le mal, aveuglés par des médias complices, qui relayent sans vérifier des informations mensongères, mettant à mal la réputation des supporters de football.

Tous autant qu’ils sont se croient forts, et se permettent de prendre des mesures injustes, incohérentes et illogiques, simplement pour se justifier qu’ils réalisent quelque chose.

Mais honnêtement, vous trouvez que la situation est en passe de s’améliorer ? Pire encore, celle-ci ne fait que se dégrader, tant leur mépris est incessant !

Chaque week-end réserve son nouveau lot de surprises, ils font tout pour nous dégouter ! Mais une chose est sure, s’ils ne l’ont pas encore compris, qu’ils le fassent très vite, nous ne lâcherons pas, face à la répression !

Au contraire, cela nous renforce dans notre quête de justice et de vérité, et nous nous battrons jusqu’au bout !

Vous sous-estimez notre passion et notre détermination ! Nous le répétons, c’est un mode de vie et une mentalité unique, reposant sur des valeurs fortes !

Seuls contre tous, nous ne baisserons jamais les bras !

Nous supporters, on sera toujours là ! 

Exclusif : un huissier empêché d'entrer au Parc des Princes pour PSG-MHSC (1-0) !

http://www.mediaterranee.com/3172013-exclusif-un-huissier-empeche-dentrer-au-parc-des-princes-pour-mhsc-psg-1-0.html#.UVgY9RnhHbl

Photo : « Rêvons plus grand », affirme le PSG. Sans Ultras, ni huissiers, peut ajouter Médiaterranée Languedoc-Roussillon... (© PSG)

 

« Veni, Vidi, Vici »... Les Ultras de Montpellier sont venus au Parc des Princes avec un huissier de justice et ils ont vu l'officier être refoulé par les responsables de la sécurité du PSG, juste avant que leur équipe, le MHSC, ne s'incline honorablement sur le score de 1 à 0 !

Comme ils l'avaient annoncé dans leur courrier adressé au PSG, les trois groupes de supporters ultras que sont la Butte Paillade 91, Armata Ultra et Camarga Unitat, étaient épaulés d'un huissier, ce vendredi soir, pour la 30ème journée de la Ligue 1 opposant le PSG au MHSC, au Parc des Princes.

Mais l'officier public et ministériel n'a pu, ni se garer sur le parking visiteur de l'antre parisien, ni entrer dans son parc visiteur, ce vendredi soir ! Au motif qu'« il n'était pas Montpelliérain », explique Sylvain de la Butte Paillade, pour Médiaterranée Languedoc-Roussillon...

Un huissier mis à la "porte"

Un traitement qui pose grandement question, la vocation d'un huissier de justice étant - comme l’étymologie de son nom l'indique - de ne pas rester à la « porte », mais bien de pouvoir la pousser, pour constater des faits, comme dans toute République qui se respecte...

Du coup, l'huissier de justice mandaté par les Ultras de Montpellier n'a pas pu constater ce qu'expliquent les supporters de Camarga Unitat sur leur site, à savoir qu'il n'ont pas pu rentrer avec leurs « tambours et mégaphone »...

« Les banderoles que nous amenons toujours à l'extérieur sont passées, mais nous avons dû cacher nos T-Shirts ''Justice pour Casti'' », complète Sylvain, le capo de la BP 91, qui était ce vendredi soir dans le parcage visiteurs de l'enceinte sportive de Paris, aux côtés de 240 autres supporters du MHSC.

"Ici, c'est Paris", sans les Ultras !

Des supporters que l'on n'aura pas vu, contrairement à d'habitude, sur les images diffusées par Canal +, où seuls les logos « Ici, c'est Paris », ressortaient vraiment, dans le bijou de stade que reste le Parc des Princes...

Ces faits en disent long sur le climat d'asphyxie général dans lequel se trouve le mouvement ultra, un sujet qui sera abordé ce mercredi 3 avril, dans l'émission « Liberté pour les Auditeurs » diffusée sur RTSradio.fr, sous ce titre tout autant révélateur : « Quel avenir pour les Ultras face à la répression ? »

Beaucoup de supporters – comme la majorité des français - ont cru au renouveau avec l’arrivée au pouvoir de la gauche. Nous espérions la fin d’une politique ultra répressive imposée dans les stades en France et dictée par les Sarkozy, Hortefeux ou Guéant en étroite collaboration avec la Ligue de Football Professionnelle. Nous étions loin de nous imaginer qu’un homme de « gauche » allait mener une politique contre le mouvement ultra encore plus absurde et violente...

Ce jeudi, nous venons d’avoir le parfait exemple d’un ministère voulant imposer une dictature à des supporters qui ont pour crime de suivre leur équipe avec passion. Pour le match Nice / OM, tous les voyants étaient au vert : heure de la rencontre, avis favorables des deux clubs, des Préfectures, effectifs des forces de l’ordre disponibles pour assurer la sécurité. Comment peut-on en arriver à un tel revirement de situation avec cet arrêté ministériel ? Seul Manuel Valls le sait.

Manuel Valls et Marseille. Une longue histoire de communication avant tout pour essayer de soigner son image. Mais une histoire sans résultats. Le sang de nos minots continue de couler dans les rues de notre ville et la seule préoccupation de Manuel Valls est d’interdire, contre l’avis des spécialistes sur le terrain, les marseillais d’aller supporter leur équipe à Nice !

Le planning de la semaine nous montre bien que tout était prémédité afin de laisser le moins de temps possible au club et à ses supporters pour se défendre. On accepte et on officialise le déplacement le lundi pour une annulation ministérielle le jeudi, trois jours avant le match. Une vulgaire provocation bien loin d’un raisonnement d’énarque. La volonté de pousser le supporter à bout pour le mettre à la faute et arriver à la dissolution des associations.Les South Winners ont saisi le tribunal administratif pour faire annuler cette interdiction. Les avocats plaideront ce samedi. Les supporters marseillais ont été exemplaires lors des deux déplacements au Parc des Princes. Nous avons joué le jeu malgré le quota illégal de places qui nous était réservé. La LFP et les pouvoirs publics nous ont félicité. Qu’avons-nous en remerciements ? Une interdiction absurde, sans raisons recevables, de représenter nos couleurs à Nice. Sommes-nous vraiment dans le pays des droits de l’homme ? La droite ou la gauche gouvernent par la répression… La répression mènera tôt ou tard à une rébellion !

Nos rivalités doivent être mises de côté, il est tant que le mouvement ultra en France retrouve une certaine cohésion pour lutter ensemble face à cette répression !

http://www.sofoot.com/on-a-ete-traite-de-facon-inhumaine-166511.html

« On a été traité de façon inhumaine »

Saïd*, 32 ans est comptable. Il est aussi supporter du PSG. Vendredi 1 février, il était dans l’un des bus bloqués par les forces de l’ordre pendant près de 8h à proximité de Toulouse avant d’être renvoyé à Paris sans avoir pu assister au match. Jointe par So Foot, la préfecture de Haute-Garonne explique que « les supporters ont été contrôlés pour alcoolémie » et qu’« ils ont refusé d’obtempérer et tenté de se substituer au contrôle, c’est pourquoi, en accord avec les instances de police et le club hôte, nous avons pris la décision de les renvoyer à Paris sans assister au match ». Saïd, lui, a une tout autre version des faits. Il raconte le calvaire vécu par les supporters parisiens, enfermés pendant plusieurs heures dans leurs bus sans boire ni manger, dénonce l’inhumanité des forces de l’ordre et met en cause les dirigeants du PSG.



Des supporters parisien au Parc des Princes
Des supporters parisien au Parc des Princes

Peux-tu nous raconter le trajet en bus de Paris à Toulouse ?
On est partis de Paris vers 4h du matin avec un peu de retard sur l’horaire de départ initial, il y avait deux bus : j’étais dans le bus des Microbes, et dans le second, il y avait de jeunes supporters qui suivent le mouvement de contestation envers la politique du club. Sur le parcours, on n’a eu aucun problème. Vers 13h, on arrive à la barrière de péage à l’entrée de la rocade de Toulouse et là, on voit plusieurs camions de gendarmerie. Une fois passé le péage, ils nous arrêtent pour un contrôle. Au départ, on ne s’inquiète pas trop, ça nous arrive quasiment tout le temps de se faire arrêter. Le contrôle dure plus de deux heures avec prise d’identité de tout le monde et un des gendarmes qui nous filmait. Le bus est entièrement fouillé, toutes les bouteilles sont jetées et pas seulement les bouteilles d’alcool mais aussi les bouteilles d’eau et de coca…

Selon la préfecture de Haute-Garonne, vous étiez à ce moment-là « alcoolisés » et vous avez « refusé d’obtempérer et tenter de vous substituer au contrôle » ?
C’est complètement faux, au contraire, on a respecté le contrôle, tout s’est déroulé dans le calme. On n’avait aucun intérêt à compliquer les choses parce qu’on voulait vraiment aller au stade. Donc on a attendu que ça se passe, on savait qu’on n’avait rien à se reprocher de toute façon puisqu’on était tous en possession de billets pour accéder au Stadium. Tout ça prend fin vers 16h, les gendarmes nous demandent de remonter dans les bus et disent qu’ils vont nous escorter jusqu’au stade. Nous, on voulait aller dans un endroit pour manger, certains n’avaient rien avalé depuis la veille. On part du péage avec une escorte de huit camions de gendarmes mobiles et deux voitures de police, pensant aller au Stadium et là, on prend la direction d’une déchetterie près de l’autoroute. Encore une fois, on pense qu’ils vont nous garder jusqu’à 19-20h avant de nous emmener jusqu’au stade.

« Il faut voir ça avec le président de votre club… C’est lui qui décide ! »

Est-ce qu’on vous donne des explications pour vous garder ?
Non aucune explication ne nous est donnée, que ce soit par le représentant du préfet de Toulouse ou par les gendarmes mobiles pour nous expliquer ce qu’on fait là. En plus, les gendarmes nous obligent à rester dans les bus, sans avoir rien à boire ni à manger et menacent de nous gazer si on descend. On a seulement le droit de descendre un par un pour aller pisser à 5 mètre du bus. Vers 18h30, 3 camions de CRS viennent renforcer les 8 camions de gendarmerie. On commence à sentir que ça va être compliqué pour nous.

Vous avez alors essayé de discuter avec les gendarmes ?
Oui, au bout d’un moment, on n’en pouvait plus, il faisait nuit, on a demandé aux gendarmes qui gardaient la porte d’entrée du bus d’où venaient les ordres. Et là, un gendarme nous a répondu sans entrer dans les détails : « Il faut voir ça avec le président de votre club… C’est lui qui décide ! » Là on est complètement surpris ! De quel droit, le président du PSG pourrait nous interdire de nous rendre dans un stade qui n’est pas le sien ? D’autant que comme pour Bordeaux, il y a deux semaines, il n’y avait aucun arrêté préfectoral nous interdisant de nous déplacer. Et à Bordeaux, tout s’était bien passé avec la police dans la ville comme au stade !

Que s’est-il passé ensuite ?
Vers 19h30, on sent que le début du match se rapproche, on voit les gendarmes qui mangent leurs sandwichs dans les fourgons à côté de nous. A l’intérieur du bus, certains commencent à s’énerver, d’autant qu’on n’a pas plus d’explications sur la suite des événements. A ce moment-là, plusieurs dans le bus n’en peuvent plus et décident de sortir pour prendre l’air, immédiatement ceux qui sont dehors se retrouvent encerclés par les gendarmes et les CRS. A 20h, on apprend alors qu’on ne pourra pas aller au stade et qu’à la mi-temps du match les bus repartiront en direction Paris. On est scandalisé par cette décision qui nous est donnée sans aucune justification!

« Supporter le PSG n’est pas un crime »

Comment se passe le retour ?
On repart vers 21h15 sous une escorte de ministre, les chauffeurs n’ont même pas eu le temps de repos réglementaire puisque tout le temps du contrôle ils n’ont pas pu dormir. A 100km de Toulouse, on veut s’arrêter dans une aire d’autoroute. Une voiture de gendarmerie nous barre l’entrée, alors qu’il fallait que le bus aille faire le plein d’essence… Finalement ils nous laissent passer. Ensuite, on ne fera plus d’arrêt jusqu’à Paris mais, tout le trajet, on a surveillé les chauffeurs et on les a maintenus éveillés parce qu’on avait peur qu’ils s’endorment. En passant devant toutes les stations-services on a vu à chaque fois une voiture de gendarmerie avec un gyrophare. Ils avaient sûrement peur qu’on essaie de faire demi-tour… L’autre bus, lui, n’a pas eu l’autorisation de s’arrêter avant Orléans !

Qu’est-ce que vous comptez faire maintenant ?
On va déposer une plainte, ils n’avaient aucun droit de nous bloquer alors qu’on était en possession de billets. En plus, c’est un déplacement qui nous aura coûté 100 euros à chacun pour rien et pour certains c’était la première fois qu’il faisait un déplacement pour aller soutenir le PSG... On va essayer de réunir le maximum de personnes présentes dans les bus, pour récolter les billets de tout le monde et que chacun participe aux frais d’avocats. Il est certain qu’on ne va pas en rester là, c’est complètement scandaleux et inhumain la façon dont on a été traités. Supporter le PSG n’est pas un crime !

*Le prénom a été changé à sa demande : « mon prénom est rare donc facilement identifiable et je n'ai pas envie d'être interdit de stade, on ne sait jamais, les dirigeants du PSG sont très puissants. »


Propos recueillis par Anthony Cerveaux - So Foot

Marseille Capitale européenne de la Culture en 2013. Les supporters phocéens se devaient d'être représentés dans "La Grande Clameur" qui marquait l'un des évènements de cette journée d'ouverture de MP2013. Les South Winners avaient lancé un appel à la mobilisation pour faire honneur au supportérisme marseillais afin de donner une touche populaire à cette fête culturelle qui semble avoir oublié une partie de la population marseillaise.

 

Un cortège partait à pied du local des South Winners vers 17h30, fumigènes en main, afin de rejoindre le point de rendez-vous sur La Canebière devant l'Espace Culture, partenaire de longue date des South Winners dans différentes actions "hors-stade". Dès notre arrivée en haut de La Canebière, aux Réformés, alors qu'aucun fumigène n'était allumé, nous avons eu droit à un accueil très sec d'une compagnie de Gendarmes nous interdisant l'accès. Premier coup de pression qui allait nous faire comprendre que le pire allait être à venir...

En descendant l'artère principale de notre cité, les premiers fumigènes apparaissaient et les chants résonnaient pour égayer une Canebière jusqu'alors bien pâle pour le bonheur des nombreux touristes immortalisant le moment avec leurs appareils photos ou smartphones. Rapidement encerclés par les flics en civil, l'ambiance allait petit à petit se tendre...

La forte présence policière allait changer le déroulement des festivités qui avait été mis au point en association avec l'Espace Culture depuis plusieurs jours. Dans les différents tableaux prévus officiellement, les South Winners devaient encercler le carrefour de grands drapeaux. Après la chorégraphie imaginée par "Klap Maison de la danse" sur le morceau électro du groupe marseillais Nasser, au moment précis où la ville devait "disjoncter" - pour reprendre l'expression officielle de la campagne publicitaire de MP2013 - les Winners devaient lancer les chants, les confettis du haut des locaux de l'Espace Culture et allumer une cinquantaine de fumigènes à des endroits bien précis et sécurisés. Malgré le programme officiel, les flics nous ont clairement menacé quelques minutes seulement avant le début du spectacle. Hors de question pour les South Winners de céder à cette énième provocation. Dès le début de la clameur, quelques fumigènes ont néanmoins été craqués pour la fierté de notre ville. Après le son de Nasser, l'ordre de charger est donné par la Préfecture : matraquages et interpellations de quelques supporters au programme...

Un épisode anodin de la vie d'un supporter de l'Olympique de Marseille. Le petit détail, nous n'étions pas un jour de match, les fumigènes étaient officiellement prévus pour l'animation et jusqu'à preuve du contraire, ni loi ni arrêté prefectoral interdisait l'utilisation de fumigènes. Un nombre invraisemblable de forces de l'ordre était focalisé sur des supporters venus fêter l'évènement de toute une ville en craquant des fumigènes pendant qu'au même instant, sur le Vieux-Port, des vols à l'arrachée sévissaient. Marseille marche à l'envers. A l'heure où la ville plonge de plus en plus dans la violence et l'insécurité, où les meurtres et les braquages sont devenus le pain quotidien de la population marseillaise, la Préfecture, elle, est préoccupée par quelques torches craquées par des supporters marseillais...

Une pensée pour nos amis interpellés. Liberté pour les Marseillais !

 

Titre : Tout ça pour un drapeau???

 

Hier soir, on a touché le fond. Alors que l'OM avait assuré que le club de Fenerbahce était prévenu et qu'aucun supporter turc n'aurait accès a une autre tribune que la tribune qui leur était allouée. Alors qu'un dispositif policier exceptionnel était déployé. Alors que la France se dit pays des droits de l'homme. Alors que le peuple Grec est le peuple fondateur de notre belle cité. Malgré toutes ces raisons, d'innombrables supporters turcs étaient présent en tribune Jean Bouin (supposée leur être interdite selon cet article http://www.lephoceen.fr/infos-om/saison/l-om-previent-fenerbahce-les-supporters-turcs-de-fenerbahce-seront-tres-encadres-au-velodrome-106509). Ces mêmes supporters turcs ont pris comme une provocation la présence d'un drapeau Grec dans notre carré (Drapeau présent dans notre tribune depuis le début du groupe). Ils se sont mis a tout casser et à bombarder le virage de sièges. Au lieu de faire leur boulot et d'intervenir à l'encontre des turcs, la sécurité de l'OM a préféré nous accuser d'avoir (je cite le responsable de la sécurité) "déclenché un incident diplomatique". La bonne blague. Non content de nous enlever le drapeau grec, ils nous ont forcé à enlevé l'ensemble de nos bâches et ont forcé certains d'entre nous a quitter le stade. Pendant ce temps des supporters arborant les couleurs de fenerbahce se baladaient librement dans le virage.
Nous tenons à affirmer certaines choses :

 

- Nous avons toujours suivi les directives que le club nous a donné et nous avons toujours su maintenir le dialogue. Nous ne comprenons pas le double discours qui nous est tenu ces dernières années et plus particulièrement au cours de cette saison.
- Ce drapeau n'était aucunement destiné à provoquer les turcs. Il est présent dans notre groupe depuis le début. Notre attachement à nos racines grecques ont toujours été clairement affiché. L'OM avait tout loisir de nous en informer avant le match. Ce que la sécurité à d'ailleurs fait à propos d'un drapeau Arménien, nous précisant au passage que "le drapeau grec était toléré". La Grèce est pour nous synonyme de la fondation et des racines de notre cité. Elle symbolise, à nos yeux, l'arrivée de la civilisation et de ce qui fondera plus tard la France. Son drapeau symbolise une part de notre identité et n'est quelque soit le contexte aucunement une provocation ou une insulte à l'égard de qui que ce soit.
- Nous pensons que l'OM et les pouvoirs publics ont trouvé le bouc émissaire idéal pour ne pas assumer leurs manquements pendant que les supporters turcs trouvaient l'excuse idéale.pour se défouler. Supporters turcs qui ont d'ailleurs pas eu besoin de drapeau pour s'en prendre aux gens présents en Jean bouin, tribune traditionnellement familiale. L'OM et les pouvoirs publics argumenteront surement en disant que le mal était déjà fait. Pour un club qui avait tout prévu et des autorités prêtes à accueillir l'Euro 2016, c'est vraiment pas de bol. Un groupe rassemblant quelques centaines d'adhérents/sympathisants en tout et pour tout serait, selon leurs dires, responsable d'un "incident diplomatique" et des divers incidents ayant émaillés la rencontre.
- Nous voulons ajouter que ce n'est pas la première fois que notre liberté d'expression est bafouée. Nous avions déjà du retirer ce simple message "moins de répression". Le message n'est évidemment pas passé.
- Pour rappel, l'origine du conflit turquie - Grèce remonte à l'époque ou la Grèce a obtenu son indépendance vis à vis de l'empire ottoman il y à bientôt deux siècles. Et puisqu'on nous subissons les conséquences d'une prise de position en voici une très claire : Nous nous montrons solidaires de tous les peuples désireux de jouir de leur indépendance et du droit à l'autodétermination. ET NOUS NOUS RÉJOUISSONS DE POUVOIR BIENTÔT FÊTER LES DEUX SIÈCLES D'INDÉPENDANCE DE LA GRÈCE!!!!
- Nous parlions plus haut du drapeau arménien que l'OM nous a interdit de brandir (drapeau que nous brandissons régulièrement tout comme celui de l'Italie, de l'Espagne, de l'Argentine, et de bien d'autres pays au fur et à mesure de nos rencontres et de nos affinités). Le refus de nous laisser agiter ce drapeau est bien sur en lien avec la négation du génocide arménien par l'état turc. Nous tenons à rappeler que ce génocide est reconnu par de nombreux pays dont le parlement européen ET LA FRANCE.
- Hier soir nous avons subi le racisme et l'OM s'en est fait complice. Hier soir l'OM nous a montrer que la violence pouvait faire passer les idées les plus nauséabondes. Et que cela n'empêche pas la sécurité de l'OM de se gargariser en prétendant avoir pris les bonnes décisions.
- Enfin, malgré ces prises de positions et malgré les agissements des supporters de fenerbahce. Nous n'éprouvons aucune haine à l'égard du peuple turc. Nous n'oublions pas que Phocée se situe dans l'actuelle Turquie. Nous éprouvons colère et dégout à l'égard de ceux qui prennent un drapeau comme prétexte pour excuser leurs agissements. Nous éprouvons la même colère et le même dégout à l'encontre de ceux qui se font complices de ces agissements, qui se retournent contre leurs propres supporters. Des supporters agissant de façon légitime et respectueuse. Et bien sûr contre ceux qui font payer le poids de leurs erreurs à ces mêmes supporters.

ET NOUS DEVRIONS DIRE MERCI??????

JAMAIS!!!!

http://www.brava-massalia.com/

Compte tenu des événements graves et des fausses accusations faites au groupe, les Bukaneros signalent que, dans les derniers instants d'hier, 14 Novembre, des membres des forces de l´ordre ont été à l'une des réunions régulières des membres et sympathisants de notre groupe, en entrant par la force et détruire la porte sans préavis, nous informant plus tard, via un appel à l'un des nombreux socios, qui sont déja suivis et dont les portables sont illégalement écoutés. La descente, apparemment, a été menée par une unité spéciale dédiée aux engins explosifs, qui a cherché dans tous les coins, en prenant :

- Divers fumigènes et fusées que nous utilisons à tout les matchs à domicile, comme tout groupes d'animation, pour donner de l´ambiance aux matches et dont une partie était destinée au prochain match contre Majorque pour célébrer notre 20e anniversaire.
- Matériel comme les couteaux et autres ustensiles de cuisine que l'on retrouve dans toute maison ou local, et divers outils.
- Des restes de solvants, de l'essence et des produits similaires utilisés dans la conception du tifo, quelques uns pour les mélanges et d'autres pour le nettoyage des ustensiles et des matières plastiques et des tissus qui sont peints.
- Des logos utilisés dans les classes d'Aïkido, self défense et autres arts martiaux enseignés dans les locaux, dont des bâtons ou des drapeaux et autres 2 mâts qui nous servent en général pour encourager notre équipe.

A tout cela il faut ajouter des listes de membres, un ordinateur, un ordinateur portable, cartes de caméras et d'autres articles, comme les autres, n'ont rien à voir avec des explosifs et que nous supposons sera de continuer à prendre nos informations et de criminaliser groupe.


Quelques instants avant que cela n'arrive, le Délégué du Gouvernement à Madrid, Cristina Cifuentes, n'a pas hésité à dire publiquement que l'origine des incidents avec la fin de la grève générale était dû aux Bukaneros. C'est tellement évident que cela répond à une manœuvre de diversion et de la criminalisation de ce groupe, que nous n'aurions pas besoin de la dénoncer. Mais ce dossier et à la persécution sans précédent que nous subissons nous poussent à le faire. Nous sommes tout simplement le bouc émissaire utilisé par le gouvernement pour détourner l'attention, bien plus facile que de mentionner les événements d'hier (NDLR : la grève du 14N) , ou les énièmes actions disproportionnées et inhumaines des forces de sécurité.
C'est totalement surréaliste qu'un délégué du Gouvernement ensemble essayer de convaincre la société qu´un simple petit groupe de supporter d´un club de football, qui plus est l´une des plus modestes équipe de toute la première division, est coupable des perturbations provoquées dans la capitale comme dans tout Madrid. Cristina Cifuentes a jeté son dévolu sur les Bukaneros et ceci est une autre étape dans le processus d'essayer de nous détruire, accélérée depuis que notre tribune afficha une banderole après les incidents du 25-S directement allusion à elle et son mari, qui comme tout le monde le sait tente d´échaper à la justice. Depuis lors, de ne pas garder le silence et de ne pas être soumis a ouvert une guerre directe et frontale contre nous, augmentation de la surveillance, des contrôles, des dossiers, harcèlement de nombreux membres, ce qui va enregistrer le dernier épisode de la répression croissante qui semble sans fin.
Le but des Bukaneros est d'encourager notre Rayo Vallecano, et évidemment d´avoir un fort lien social qui se reflète dans notre stade. Rien de plus. Chacune et chacun de nos membres, bien sûr, est libre de faire individuellement ce qu'ils jugent appropriées dans n'importe quel domaine, tout en sachant que les conséquences retomberait sur lui et non sur un groupe qui ne sait pas ce qu´il fait chaque jour entre 2 matches. Cette choses simple et évidente n'est pas comprise par un délégué du gouvernement qui poursuit dans cette ligne de harcèlement et de démolition Bukaneros. Par conséquent, nous exigeons la fin de ce processus de criminalisation et de ne pas tacher d´avantage le nom d'un groupe de vingt ans d'histoire.

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