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Vous trouverez dans cette rubrique tout les communiqués des groupes ultras français, voire de l'étranger, qui nous sont envoyés, ou que notre équipe a pu récupérer sur le forum.

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[Rennes] Reprise des activités du Roazhon Celtic Kop

Écrit par vendredi, 22 novembre 2013 12:24

Réunis en Assemblée générale extraordinaire ce jeudi 21 novembre, le Roazhon Celtic Kop a pris l’importante décision de mettre fin au sommeil de l’association, malheureusement contraint à la suite des événements du derby contre le FC Nantes, pour protéger l’avenir à moyen terme de l’association dans un premier temps, et pour se consacrer pleinement aux priorités générées par cette situation dans un second temps, à savoir l’appréhension des plaintes prononcées à l’encontre de certains membres, ainsi qu’une remise en question nécessaire à aborder au cœur du groupe.

Ce silence en tribune qui s’est installé depuis à contrecœur, et qui pénalise les joueurs, ne peut plus durer ; l’équipe a besoin de nous! Le Roazhon Celtic Kop a donc décidé de reprendre ses activités d’encouragements et d’animations en tribune Mordelles pour le reste de la saison. Malheureusement, ce retour ne se fera pas avec tout le monde. Certains de nos membres, inculpés après les événements du derby, sont passés devant le délégué du procureur ce jeudi 21 novembre, et ont écopé de peines d‘interdiction de stade ainsi qu’une amende globale de 2 554€.

Nous souhaitons tout de même rappeler que ces sanctions font suite aux plaintes prononcés par notre propre club, le même qui a eu une indéniable responsabilité à l’origine de tous ces événements, en manquant à ces obligations de sécurité…. Ces neuf inculpés, resteront éloignés des tribunes pendant de longs mois, encore une fois le débat stérile de les blâmer davantage ne nous intéresse pas. Nous avons soutenu, bien évidemment, nos neuf membres, non pas en guise de justification des actes commis que nous avons assumés et condamnés, mais pour préserver une solidarité interne, et éviter une implosion au moment où le groupe s’était considérablement fragilisé. Nous en profitons également pour remercier toutes les personnes ayant exprimé leur solidarité et leur soutien, qu’il soit financier ou moral.

Cette AG extraordinaire nous a aussi permis de nous remettre en question, comme il a été stipulé à de nombreuses reprises dans nos précédents communiqués. Conscients que ce terme peut s’apparenter à de la communication stratégique, nous avons donc décidé de nous en prémunir en repensant concrètement l’organisation interne du groupe, qui s’est avérée parfois défaillante depuis le début de saison. Exit le bureau et sa hiérarchie, place au comité directif et à ses responsables chargés de diverses missions précises! Nous avons également décidé de revoir notre communication ainsi que nos relations avec les autres acteurs du club de manière générale, et pour cela un nouveau site internet est en ligne : www.rck1991.org

Nous avons traversé des épreuves difficiles ces dernières semaines, où notre devise « Plutôt La Mort que La Souillure » n’avait jamais été autant d’actualité. Cette cicatrice ne disparaîtra jamais, mais elle doit nous pousser à donner davantage pour nos couleurs !!  A nous de nous en servir comme une motivation supplémentaire, et de relever la tête avec dignité et rigueur !!! C’est un nouveau départ, qui doit permettre à tous les acteurs du Stade Rennais Football Club de retrouver de l’allant !!! BETEK AN TREC’H!!!

Roazhon Celtic Kop 1991.

Des supporters illégalement fichés par la police... et le PSG


En matière de non-respect des libertés publiques, l’arrivée d’un nouveau gouvernement le 22 mai dernier n’a pas tout changé. Le sort d’une partie des supporters du PSG en atteste.
Et on ne parle pas de méchants hooligans assoiffés de bière et de baston, mais de simples supporters, pour certains jamais abonnés au Parc des Princes, mais qui ont l’inconvenance de contester la politique actuelle mise en œuvre par le PSG.

    « On voulait mettre une bonne ambiance »

Vendredi 14 septembre, à quelques encablures de l’enceinte du club de foot, le Paris Handball, placé sur la même orbite que le PSG par Qatar Sport Investment, débutait sa saison face à Cesson Rennes, dans la salle Pierre de Coubertin.

Plusieurs supporters du PSG version foot, membres de l’ex-association Liberté pour les Abonnés (LPA) ou simples contestataires du plan Leproux, avaient décidé de se retrouver dans le gymnase pour chanter.
MT, l’un des leaders de la défunte association LPA :[indent]
« On voulait mettre une bonne ambiance dans le gymnase, une heure avant le match au Parc des Princes [opposant le PSG à Toulouse, ndlr], histoire de montrer que quand on est là, ça chante.
Et puis, c’était aussi l’occasion d’aller voir un match avec des potes, en étant libre de se regrouper, de chanter, de sortir des drapeaux, tout ce qu’on ne peut plus faire au Parc des Princes. »

    Le billet n’est plus valable...

Sauf que le jour même du même match, 27 de ces supporters reçoivent une lettre du Paris Handball, les informant que leur billet, acheté quelques semaines auparavant, a été annulé. Motif :

  • pour quelques-uns en raison d’une interdiction administrative de stade (IAS) valable pour l’équipe de football du PSG ;
  • pour beaucoup d’autres : « Vous auriez adopté une attitude non conforme à nos valeurs et commis des incivilités voire des actes répréhensibles. »
La missive est signée Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG et du Paris Handball. Les supporters apprécient l’emploi du conditionnel, surtout lorsqu’ils apprennent que le Paris Handball refuse également de leur vendre des billets durant l’ensemble de la saison…

    Un dispositif de sécurité exceptionnel

Pour être sûr que les indésirables ne pénètrent pas dans le gymnase, un dispositif de sécurité exceptionnel est mobilisé : quatre cars de gendarmes mobiles, une vingtaine de membre de la section d’intervention rapide (SIR), 75 agents de sécurité.
Las, une centaine de supporters se présente par petits groupes devant la salle Coubertin. La majorité est refoulée de l’entrée du gymnase, non sans avoir dû se soumettre à un contrôle d’identité et à un poireautage d’une demi-heure sans explications
Contacté le soir-même par Rue89, le PSG handball répond par la voix d’une de ses administratrices :
« La préfecture de police de Paris nous a envoyé dans la semaine précédant le match une liste de supporters du PSG interdits de stade qui auraient acheté des billets pour le match de handball.
Par conséquent, nous avons décidé d’annuler les billets de toutes les personnes de cette liste puisqu’ils sont interdits de toutes enceintes sportives. »

    Première erreur : les interdictions de stade sont circonscrites au foot

Première erreur : rien dans les interdictions administratives de stade ne permet de affirmer cela. Au contraire, celles-ci stipulent bien que l’interdiction est circonscrite aux enceintes où se déroulent les matches de l’équipe de football du PSG.

Interrogé par l’AFP, Jean-Claude Blanc indique avoir pris « ses responsabilités », assurant sans nuances :
« Ce sont des interdits de stade du Parc des Princes qui ont acheté des billets pour le handball. »
C’est la deuxième erreur. Plusieurs témoignages recueillis parmi les supporters éconduits démontrent, au contraire, que nombre d’entre eux ne sont pas – et n’ont jamais été – interdits de stade. C’est le cas de Romain. Supporter parisien de 24 ans, résidant à Lille, il s’est vu refusé l’accès à la salle sans aucune raison valable.
« Je n’ai jamais été interdit de stade et je n’ai jamais eu affaire à la police. »
Sur quels critères a donc été établie par la préfecture cette liste d’interdits de stade qui ne le sont pas tous et qui a été transmise au Paris handball afin de justifier l’envoi des courriers annulant les billets ?

    « Jamais eu de problèmes avec la police »

Le 16 août dernier, dans une communication passée inaperçue, Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris, assurait que cette « blacklist » contenait le nom « de toute personne ayant fait l’objet d’une interdiction de stade [qui] ne pourra plus acheter de billets, ni souscrire d’abonnement ».
Outre la légitimité de l’établissement d’une double peine, pour des personnes ayant déjà purgé une condamnation d’interdiction de stade, cette liste soulève un vrai problème dans son contenu. Nous n’y avons pas eu accès malgré des demandes répétées auprès de la préfecture de police de Paris.
Le témoignage de CG tend à prouver que la fameuse « blacklist » va bien au-delà des seuls interdits de stade. Cette supportrice du PSG de 33 ans ne veut pas donner son vrai nom, « déjà que je fais partie d’une liste noire ». Bien qu’elle n’ait jamais été abonnée au Parc des Princes, elle soutient la contestation engagée par LPA depuis l’instauration du plan Leproux.

Son seul rapport avec la police : un contrôle d’identité à Lorient en mai dernier avec prise de photo. Très remontée, CG déclare :
« Je n’ai jamais eu de problème avec le PSG ni avec la police, je n’ai jamais fait partie d’aucune association et je reçois un courrier disant que ma place est annulée. »

    Une liste noire établie à partir d’un contrôle d’identité...

Les témoignages comme celui de CG sont multiples. Contacté par Rue89, à propos de la légalité d’une telle liste et de sa transmission à une société commerciale, à savoir le PSG et le Paris Handball, Jean- Louis Fiamenghi n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Le ministère de l’Intérieur, interpellé sur les agissements de la préfecture de police de Paris, ne nous a pas encore répondu.
La liste noire a été très vraisemblablement établie à partir du fichier des interdits de stade mais surtout d’un vaste contrôle d’identité à Lorient en mai dernier sur 400 personnes, dont la plupart avait pour seul tort d’être là...
Scandalisés par ce fichage, une trentaine de supporters parisiens qui ont de bonnes raisons de croire qu’ils font partie de la fameuse « blacklist », alors qu’ils ne sont pas interdit de stade, ont demandé l’ouverture d’une enquête auprès de la CNIL.

    La Cnil est préoccupée

Interrogée par Rue89, la commission ne cache pas ses préoccupations :
« On a reçu à ce jour plus d’une vingtaine de plainte de supporters parisiens et dès qu’on a découvert la déclaration de M.Fiamenghi, on est intervenu auprès du PSG et du ministère de l’Intérieur pour leur demander des explications.
Et sur la question des interdits de salle du Paris Handball, on est en cours d’intervention auprès du PSG, notamment sur les critères d’inscription dans un fichier qui pourraient poser problème vis-à-vis de la loi. »
Dans un entretien accordé au magazine So Foot en août, Valérie Fourneyron, nouvelle ministre des Sports, annonçait qu’elle ne changerait rien en matière de traitement des supporters de football.
« La Loppsi 2 n’est pas l’aspect sur lequel je suis la plus négative concernant l’héritage de mes prédécesseurs. Il ne faut pas négliger les initiatives des clubs comme celles du PSG qui ont plutôt fait leur preuve. »
A part si la CNIL venait à épingler le club de la capitale, non ?

©Anthony Cerveaux | Journaliste
Rue89

http://www.rue89.com/rue89-sport/2012/09/24/des-supporters-illegalement-fiches-par-la-police-et-le-psg-235597

http://www.rue89.com/rue89-sport/2013/04/09/psg-trois-ans-guerre-contre-supporters-dix-histoires-241315

 


 

PSG : trois ans de guerre contre ses supporters, en dix histoires

    Les supporters historiques du Paris Saint-Germain ne profitent pas du grand retour de leur club sur la scène européenne. Depuis 2010, le PSG leur mène la vie dure.


    Des supporters du PSG à Valence, en 1/8e de finale de la Ligue des Champions, 12 février 2013 (Jose Jordan/AFP)

    Ils seront 2300 à effectuer le déplacement officiel, mercredi soir, à Barcelone, remplissant seulement un peu plus de la moitié du parcage réservé aux visiteurs. Le PSG avait réservé la vente à ses abonnés. Plusieurs centaines d’autres supporters sont attendus au Nou Camp, en dehors de la tribune parisienne.

    Il y a dix-huit ans, pour le premier quart de finale en Ligue des Champions du club parisien, ils étaient 3500, pour un match aller. A l’époque, le PSG, relativement moins riche, avait affrété des avions pour aider les supporters à se déplacer.

    Ça, c’était quand le club entretenait ne menait pas la guerre à ses supporters. Depuis le « plan Leproux » [du nom de l’ancien président du club qui l’a mis en place à l’été 2010, ndlr], et même quelques années avant, il ne fait pas bon être supporter parisien si l’on ne se contente pas de s’asseoir gentiment et en famille au Parc des Princes, après avoir fait un tour à la boutique officielle.

    Ceux qui s’essaient depuis près de trois ans à contester la politique menée par le club ou qui tentent de suivre le PSG en déplacement, souvent par leurs propres moyens, se heurtent au couperet intransigeant des pouvoirs publics et de la direction du club de la capitale.

    Depuis trois ans, le Paris Saint-Germain, avec la complicité du ministère de l’Intérieur, prend des mesures retorses au mieux, liberticides au pire, à l’encontre de ses supporters.

    A travers dix exemples peu ou pas médiatisés, retour sur la façon dont le club parisien a fait taire la contestation.

    Août 2010 : 249 interdictions de stade pour une manifestation

    C’est le 7 août 2010, premier jour de la mise en place du plan Leproux, que les ultras parisiens ont compris que leur vie de supporter allait devenir un enfer. 

    En marge de PSG-Saint-Etienne, premier match de l’année, plusieurs centaines de supporters se réunissent pour manifester contre ce plan qui exclut les associations organisées du stade et ne permet plus de choisir sa tribune. La manifestation se déroule dans le calme et s’achève par un sit-in sur la chaussée, aux alentours du Parc des Princes.

    Peu avant le début du match, les manifestants sont encerclés par les forces de l’ordre puis placés en garde à vue. Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, réclame des « interdictions administratives de stade (IAS) en urgence », qui sont délivrées quelques jours plus tard. C’est un coup de filet facile dans le monde des ultras parisiens : 249 personnes se retrouvent interdites de stade pour trouble à l’ordre public, pour une durée de six mois avec obligation d’aller pointer au commissariat.

    Le collectif 07/08 – date de l’incident – s’est saisi d’une dizaine de cas, ceux des supporters qui voulaient et pouvaient financièrement s’engager dans la procédure. A chaque fois, l’IAS a été annulée et 1 000 euros en moyenne ont été versés au supporter. Selon le tribunal, le trouble à l’ordre public n’était pas fondé.

    Mais nombre de supporters contestataires ont été découragés par ce premier coup de force des pouvoirs publics.


    Banderole de supporters, dernier match avant le « plan Leproux », mai 2010 (PSGMag/Flickr)

    Février 2011 : places annulées sur la base d’adresses IP

    Lors de la saison 2010-2011, plusieurs centaines de supporters parisiens boycottent le Parc des Princes et les déplacements officiels organisés par le PSG afin de manifester leur opposition à la politique du club. Parfois, ils décident quand même de se regrouper en tribunes latérales au Parc ou à l’extérieur pour faire entendre leur mécontentement.

    Comme à Rennes, ce week-end de février 2011, où ils sont près de 250 à avoir acheté des billets dans la même tribune, jouxtant le secteur visiteur. Quelques jours avant le match, le ministère de l’Intérieur ordonne au Stade Rennais, via la préfecture d’Ille-et-Vilaine, d’annuler 249 billets achetés sur Internet dans la tribune proche du secteur visiteur pour « des personnes résidant à Paris et dans la grande région parisienne ». Et donc présumés un peu vite supporters du PSG.

    Le quotidien local, Ouest France, évoque une décision qui place le club breton aux frontières de la légalité. Les supporters lésés font en effet valoir les problèmes de rupture contractuelle et de refus de vente pour « des raisons discriminatoires tenant à l’origine ». Et puis, pour procéder à ces annulations, le Stade Rennais a dû rechercher dans ses fichiers les origines géographiques des acheteurs au moyen des adresses IP localisant les ordinateurs. Ce qui est contraire à la Loi informatique et libertés.

    Deux ans après les faits, les supporters ayant entamé une procédure pour rupture contractuelle abusive ont été déboutés par un tribunal de proximité. En revanche, une plainte est toujours en cours auprès de la CNIL, concernant la recherche d’adresses IP. La Commission n’a toujours pas rendu de décision.

    Décembre 2011 : interdits de stade pour « outrage public à la pudeur »

    La Coupe d’Europe a cette particularité d’exciter les supporters migrateurs, dont ceux du PSG. Le 2 décembre, Paris se déplace en Autriche pour affronter le Red Bull Salzbourg. Encore une fois, certains supporters privilégient les places en tribunes latérales pour être libres de leur mouvements.

    Quatre d’entre eux montrent ainsi leurs fesses en tribune, pendant plusieurs secondes. Ce qui dans un stade de rugby serait considéré comme une animation sympathique n’est pas vu de la sorte par les stadiers autrichiens :  ils sont expulsés du stade et condamnés à payer une amende aux autorités locales.

    Revenus de leur périple, ils reçoivent un courrier de la préfecture de police de Paris leur notifiant une interdiction administrative de stade de 3 mois, avec obligation de pointer au commissariat. Motif : « Outrage public à la pudeur » qui aurait engendré « un comportement d’ensemble qui constitue une menace pour l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens ».

    Un outrage public à la pudeur qui ferait probablement rire Mark Roberts, le célèbre « streaker » anglais, dont les supporters parisiens sont encore très loin d’égaler les 506 intrusions, nus, sur un terrain.

    Surtout, les quatre supporters incriminés, estimant que l’affaire avait déjà été réglée auprès des autorités autrichiennes et que la préfecture de police de Paris ne peut délivrer d’IAS pour des faits commis à l’étranger, ont demandé l’annulation de ces interdictions devant le tribunal administratif. L’affaire est encore en cours d’instruction.

    Mars 2012 : interdits de stade sans contrôle d’identité

    Début mars 2012, les nombreux motifs de désaccord entre les supporters contestataires et la direction du club se cristallisent autour d’une lettre ouverte envoyée au PSG dénonçant « la supercherie du plan sécuritaire » et réclamant une « nouvelle gestion du département supporter », à travers, notamment, le départ de Jean-Philippe d’Hallivillée, directeur sécurité du PSG.

    Pour se faire également entendre des joueurs, une cinquantaine de supporters s’invitent au Camp des Loges lors d’un entraînement du PSG. Certains s’en prennent à un journaliste de l’Equipe TV qui les filme, pendant que deux autres obtiennent finalement de rencontrer Mamadou Sakho et Claude Makélélé pour expliquer leurs revendications. Les supporters quitteront le Camp des Loges en allumant des fumigènes.

    Une semaine plus tard, plus d’une dizaine d’interdictions de stade s’abattent sur certains des supporters présents alors qu’aucun contrôle n’avait été effectué au Camp des Loges. Tous les leaders des groupes contestataires sont touchés et écartés, d’abord en urgence pour un mois, avant de recevoir une interdiction de 6 mois.

    C’en est trop pour le collectif Liberté pour les Abonnés, qui tentait en vain d’instaurer un dialogue avec le PSG pour le retour d’abonnements fixes en virage. Plusieurs de ses responsables sont touchés par ces interdictions de stade. L’association décide de s’autodissoudre. La plupart des IAS reçues ce jour-là font l’objet d’une procédure en cours devant le tribunal administratif.


    Un bus de Liberté pour les Abonnés, à Paris, le 7 novembre 2010 (Fred Dufour/AFP)

    Septembre 2012 : annulation de places pour un match du PSG handball

    Lors de l’été 2012, les stars ont débarqué au PSG, les abonnements ont nettement augmenté et le PSG surveille précautionneusement le Parc des Princes. Plusieurs supporters qui veulent jouir de davantage de liberté et de tarifs plus avantageux décident d’aller voir ce qui se passe du côté du PSG Handball, lui aussi renforcé par de nombreuses stars.

    Le 14 septembre, le nouveau riche du championnat débute sa saison face à Cesson-Rennes. Plusieurs supporters envisagent de s’y retrouver pour aller chanter « et mettre une bonne ambiance », explique un supporter présent sur place.

    Mais la veille du match, tous ces supporters reçoivent une lettre du PSG Handball les informant de l’annulation de leur billet :  « il est parvenu à notre connaissance que vous seriez actuellement sous le coup d’une interdiction de stade », précise le courrier. Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, confirme le motif à l’AFP.

    Sauf que la plupart des supporters présents n’ont jamais fait l’objet d’une interdiction de stade et n’ont même jamais eu affaire aux services de police, sinon pour un contrôle d’identité. Convaincus de faire partie d’une liste noire établie par la préfecture de police de Paris, à l’occasion de contrôles d’identité de supporters au cours de la saison précédente, et transmise au PSG, une trentaine de supporters saisit la CNIL.

    Une plainte pour constitution illégale de fichiers est déposée et un accès à la fameuse liste est demandé. La Commission a répondu aux supporters qu’elle s’était rapprochée du PSG et de la préfecture de police de Paris et qu’elle était « en train d’instruire les suites à donner au dossier ».


    Des supporters du PSG handball à Paris le 14 septembre 2012 (Kenzo Tribouillard/AFP)

    Septembre 2012 : interdits de stade en marge d’une conférence de presse

    Lors de la conférence de presse du PSG précédant le match contre Kiev, le 17 septembre dernier, une trentaine de supporters contestataires manifestent autour du Parc des Princes, allumant des fumigènes aux chants de « Rendez-nous nos abonnements… Des ultras à Paris ! ».

    « Histoire de rappeler au PSG qu’on est toujours là », explique Julien qui faisait partie du cortège. A l’issue de cette manifestation, les supporters se scindent en différents groupes, puis rejoignent le métro. Julien est alors contrôlé par des CRS, arrivés à l’issue de la manifestation :

    « Au départ, ils m’ont dit qu’ils faisaient seulement un contrôle d’identité et que je n’aurai rien. »

    Un mois plus tard, il reçoit une interdiction administrative de stade de 6 mois. Motif : « participation à une manifestation non-autorisée sur la voie publique » au cours de laquelle « des fumigènes ont été allumés et des insultes contre les dirigeants du PSG proférées ». Ce qu’on pourrait constater dans n’importe quelle manifestation ouvrière, où fumigènes et insultes sont considérées comme du folklore, sans qu’il y ait de sanction. 

    Surtout, pour Jean-Jacques Bertrand, juriste spécialiste en droit du sport : 

    « La sanction paraît complètement disproportionnée. Les faits doivent intervenir à l’occasion d’une manifestation sportive, or ce n’est pas le cas pour cette interdiction puisque les faits se sont déroulés en marge d’une conférence de presse et sur la voie publique. Devant le peu de motivation de ce genre d’IAS, le préfet s’expose à une annulation si le supporter conteste son IAS devant le tribunal administratif. »

    Sauf que, souvent, le supporter concerné ne conteste pas son IAS par manque de moyens, comme Julien.

    Nouveauté cette saison : le PSG s’est donné la possibilité, dans ses conditions générales de vente, d’étendre l’interdiction de vente de billets à ce supporter de six mois supplémentaires, soit jusqu’au 20 octobre 2013. Une double peine.

    Octobre 2012 et un peu tout le temps : interdiction de déplacement des supporters parisiens

    Pour contrer le déplacement des supporters contestataires par leurs propres moyens, les pouvoirs publics ont trouvé la parade, quitte à sérieusement entraver la liberté de circulation.

    Comme à Nancy, le 27 octobre dernier. Deux jours seulement avant le match, le préfet de Meurthe-et-Moselle publie un arrêté interdisant à « toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Paris Saint- Germain ou se comportant comme tel, alors qu’elle est démunie de billet […] d’accéder au stade Marcel-Picot ou de circuler sur la voie publique dans le périmètre délimité ». Aucun contentieux n’oppose pourtant les supporters parisiens et nancéiens.

    Rebelote, quelques mois plus tard, le 17 mars 2013, à Saint-Etienne. Pour ceux qui ont le malheur de supporter le PSG en dehors de l’Ile-de-France, mieux vaut se calfeutrer chez soi lorsque le club de la capitale est de passage et qu’un tel arrêté est en vigueur.

    A l’origine, ces arrêtés préfectoraux, souvent appuyé par un décret du ministère de l’Intérieur, avaient un caractère exceptionnel et visaient surtout à prévenir un affrontement entre des supporters rivaux. Mais, depuis la saison dernière, la mesure s’est généralisée.

    Réservée au départ aux supporters parisiens, elle s’applique désormais aux Corses, Niçois ou Marseillais. Un recours systématique qui interroge quant à la gestion des flux de supporters lors de l’Euro 2016 en France.

    Février 2013 : bloqués 8 heures dans un bus

    Une association de supporters anciennement pensionnaires du virage Auteuil, les Microbes, organise un déplacement en bus. Comme quinze jours auparavant pour un match du PSG à Bordeaux. Partis très tôt le matin de Paris, les bus sont arrêtés à un péage aux alentours de Toulouse vers 13h30 par les forces de l’ordre.


    Des CRS vus du bus de supporters

    Contrôle du bus, palpations des supporters et prise d’identités. Jusque-là, une procédure relativement habituelle pour les supporters en déplacement. Sauf qu’au lieu de les escorter ensuite jusqu’au stade, les policiers emmènent les bus près d’une décharge et obligent les supporters à patienter à l’intérieur pendant plus de 8 heures sans boire, ni manger et sans leur fournir d’explications.

    Un supporter raconte l’épisode deux jours plus tard sur Rue89 :

    « A 19h30, on sait bien que l’on ne verra pas le match. On a faim, soif et plus de clopes. On est à bout. Quelques insultes fusent. Un pote craque, il prend son sac et veut partir. Il sort, nous sommes une dizaine à le suivre mais les gendarmes le repoussent. Ils ne veulent pas cogner mais ont reçu ordre de nous séquestrer.

    Tout le monde descend, on n’en peut plus, tout comme le chauffeur qui n’a pas dormi depuis notre départ il y a maintenant 15 heures. »

    Les passagers des bus sont pourtant tous en possession de billets valides pour assister à la rencontre, même s’ils comptent dans leurs rangs trois interdits de stade, selon Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH).

    A la mi-temps du match entre Toulouse et le PSG, les supporters parisiens sont reconduits vers la capitale sans avoir pu assister à la rencontre.

    Même le consultant de Canal+ Pierre Ménès, pourtant pas réputé pour sa tendresse avec les supporters, prendra leur défense.

    Février 2013 : les écharpes du PSG interdites au Stade de France


    Supporters du PSG tendant leurs écharpes, à Sochaux, 27 janvier 2007 (Dominique Faget/Rue89)

    En octobre 2012, certains supporters contestataires avaient profité d’un France-Japon qui n’intéressait pas grand monde pour mettre de l’animation au Stade de France. Et faire entendre leurs revendications aux cris de « Liberté pour les abonnés », « Des ultras à Paris », « Fin des IAS abusives », agrémentées de quelques fumigènes et pétards.

    Quelques mois plus tard, le 8 février, l’Allemagne se présente au Stade de France pour un autre match amical. A l’entrée, plusieurs supporters du PSG venus avec une casquette, une écharpe ou un maillot du club de la capitale sont priés de laisser leurs couleurs à la consigne sous peine de se voir interdire l’entrée dans le stade. Choqués, certains repartent sans même assister à la rencontre.

    « On ne voulait pas prendre le risque de trouble à l’ordre public », indique la Fédération française de football à l’origine de cette interdiction. Avant d’ajouter pour se dédouaner :

    « Nous avons demandé à toute personne ayant un maillot ou une écharpe d’un club de le laisser à la consigne. La règle était la même pour les supporters allemands. »

    Plusieurs témoins assurent pourtant avoir aperçu à l’intérieur de l’enceinte différents maillots de club, des drapeaux étrangers et même… un homme avec le maillot du PSG. Un steward avait mal fait son travail.

    Février 2013 : interdit de stade pour une écharpe de groupe dissous

    C’était il y a quelques semaines, lors de PSG-OM en championnat. Mathieu, un supporter parisien, brandit une écharpe lors de l’entrée des joueurs, comme il est de coutume de le faire. A la 50e minute, plusieurs stadiers viennent le chercher et l’emmènent au commissariat du Parc des Princes. Le problème ? C’est son écharpe, lui disent les policiers.

    Sur l’une des deux faces, il est écrit « Authentiks », association de supporters proche du virage Auteuil et dissoute en avril 2010. Mathieu fait valoir qu’il n’a jamais été membre de ce groupe, qu’il en a acheté l’écharpe en 2006 parce qu’il était abonné dans la même tribune que l’association – la G. En vain.

    Une semaine plus tard, il reçoit un courrier de la préfecture de police de Paris lui notifiant une interdiction administrative de stade de 3 mois. Comme pour Julien cité plus haut, le PSG lui annonce dans un courrier qu’en plus de désactiver son abonnement jusqu’à la fin de la saison, aucune place ne lui sera vendue jusqu’au 9 décembre 2013. PSG-Barça, ce ne sera pas pour lui.

    Ecrit par : Anthony Cerveaux

Excellente fiction parue sur RUE89

Pierre Barthélemy – Blogueur

 


ImprimerQu’on se le dise, le nouveau règlement du Parc des Princes, qu’on a découvert dimanche, n’a que peu changé depuis 2008. De surcroît, entre la lettre du texte et sa mise en œuvre, il semble encore y avoir un monde.

Toutefois, le fait que les abonnés doivent désormais signer expressément ce règlement qui, au sens propre, a de quoi interroger, n’est peut-être pas si anodin. Interdiction de fumer ; de se tenir debout ; d’utiliser dans l’espace public – notamment sur les réseaux sociaux – les photos, sons et vidéos pris dans l’enceinte.

C’est avec cynisme mais néanmoins une certaine crainte de naviguer près de la réalité que nous avons imaginé une discussion fictive entre Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club, et Jean-Philippe d’Hallivillée, responsable de la sécurité.


Le Parc des Princes lors de PSG-Lens le 8 janvier 2011 (Jacques Demarthon/AFP)

Jean-Claude Blanc : « Avec la menace du fair-play financier qui plane au-dessus de notre proche avenir, il va falloir trouver un moyen d’augmenter nos recettes. Sans un nouveau stade équipé de lucratives loges, nous avons un sacré handicap. Verrais-tu des solutions, Jean-Philippe ?

– On pourrait déjà commencer par augmenter significativement le prix des abonnements et des places. Maintenant qu’on s’est débarrassé du contre-pouvoir des ultras, on a les mains libres. Surtout que notre recrutement galactique rend nos clients aussi dociles qu’une horde d’éléphanteaux perfusés au GHB.

– C’est vrai que nous devons une fière chandelle à tes prédécesseurs et toi. Laisser pourrir une situation connue depuis vingt ans entre quelques centaines d’individus violents et haineux pour justifier la fin des associations de supporters est digne de notre modèle, Nicolas Machiavel.

– Tu penses bien, cher Jean-Claude, qu’avec notre arsenal de caméras et les forces de l’ordre présentes en masse, nous connaissions l’identité de chacun des fauteurs de trouble. Mais l’opportunité était trop belle de stigmatiser et de remplacer les ultras et les milliers de supporters inconditionnels des virages par une clientèle plus aisée à apprivoiser. Pour la première fois, en 2012, nous avons pu faire exploser le prix des billets sans la moindre contestation.

– C’est vrai qu’ils n’étaient pas irréprochables ces ultras, mais on décuple leur responsabilité fallacieusement et on tait hypocritement la nôtre. Tu n’as pas peur qu’ils reviennent et fassent entendre raison à nos nouveaux spectateurs ?

– Pour prévenir un tel risque, je te propose d’augmenter encore les tarifs, de modifier les conditions d’abonnement et le règlement du Parc du Prince. Déjà, ajoutons une interdiction de stade à tous ceux dont les interdictions judicaires ou administratives de stade arrivent à terme.

– Mais ceci n’est-il pas illégal ?

– Non, non, Jean-Claude, c’est prévu dans les conditions générales d’abonnement que nos clients ne prennent pas la peine de lire. Ensuite, en plus du placement aléatoire et de l’interdiction de se regrouper, allongeons la liste des motifs nous permettant de résilier l’abonnement de quiconque.

– A quoi penses-tu ?

“Sursum corda”, soyons audacieux. Interdisons à quiconque de rester debout en tribune, de fumer une cigarette ou même de prendre des photos avec son téléphone mobile.

– Mais ce sont là d’excellentes idées, Jean-Philippe. Il suffirait de prendre le prétexte de l’un de ces comportements, pourtant tolérés depuis des années, pour nous débarrasser spécifiquement des individus de notre choix. Interdisons donc qu’ils se camouflent le visage avec leurs écharpes ou leurs capuches. Même en hiver.

– Sans oublier que cela pourrait te permettre d’augmenter tes recettes financières. En tuant l’animation dans les tribunes, nous pouvons faire du Parc du Prince une salle de spectacle extra-sportive avec des DJ, des mascottes, des animations pour enfants… Quelle meilleure propagande commerciale ? J’ai d’ailleurs pris soin d’effacer les fresques historiques des supporters, aussi splendides et chargées d’histoire étaient-elles.


Germain le Lynx (Capture d’écran d’une vidéo de PSG.fr)

– Excellent, excellent. En interdisant aux gens de fumer, nous pouvons espérer qu’ils compensent leur addiction physique par l’achat de boissons ou de snacks dans les buvettes, non ?

– Tu vois, Jean-Claude, tu commences à comprendre. En interdisant à nos clients de prendre des photos au “Parc du Prince” puis de les partager sur des sites publics ou des réseaux sociaux, on décuple la valeur des clichés que nous prenons nous-mêmes ou que nous cédons à la presse. On augmente soit nos recettes d’image, soit la dépendance de la presse à notre endroit.

– Bénéfice financier ou contrôle de la propagande, tu es machiavélique, Jean-Philippe. Mais ne penses-tu pas qu’avec un stade aussi docile, les joueurs se plaignent de ne jamais vraiment jouer à domicile ?

– C’est élémentaire, mon cher Jean-Claude. Prévoyons des clauses dédiées dans les contrats conclus avec les joueurs : de lourdes pénalités financières à chaque critique de notre clientèle la plus docile. Tu verras que le silence des tribunes leur sera, soudainement, beaucoup moins pesant.

– Mais tout ceci est quand même trop gros pour emporter l’adhésion générale. Sois raisonnable, Jean-Philippe.

– Homme de peu de foi. Cela fait quatre ans que j’applique des mesures tout aussi liberticides. Que s’est-il passé ? La presse a applaudi ou a pieusement fermé les yeux. Les nouveaux clients sont le meilleur relais de notre propagande. Que ne vois-je sur les réseaux sociaux et les forums internet ces dociles portefeuilles jurer par tous les Dieux qu’ils peuvent enfin amener leurs enfants au Parc du Prince ? Peu importe qu’ils n’aient jamais connu le Parc des Princes des années 2000, ce Parc du Prince où nous avions tant de jeunes qui souscrivaient l’abonnement -16 ans.

– Tu marques un point. C’est stupéfiant cette docilité.

– Et encore, ce n’est que le sommet de l’iceberg. En toute illégalité et sans justification, j’interdis de Parc du Prince ou de Coubertin (pour le handball), des supporters sans passif mais que je soupçonne d’être réfractaires à notre nouvelle politique.

– Mais…mais…c’est illégal, nous allons être condamnés.

– Ah, ah, Jean-Claude, tu es encore si candide. Bien sûr que c’est illégal, bien sûr que nous sommes condamnés. Mais ce sont des procédures contentieuses longues et coûteuses pour ces supporters. Et oui, ils finissent par faire valoir leurs droits en justice. Mais personne n’en parle. Pendant ce temps-là, on les a écartés longuement du Parc du Prince et on leur a même passé l’envie de revenir.

– Le plus impressionnant, au-delà de la docilité de nos nouveaux clients, c’est la complaisance de médias si silencieux. Nous sommes pourtant dans un pays qui se gargarise d’avoir combattu pour la liberté et l’égalité.

– Jean-Claude, tu es définitivement un fin comique. Sur cette boutade, je dois te laisser. Il faut que j’aille alimenter la “blacklist” à soumettre à monsieur le Préfet et que je contacte les autres clubs de Ligue 1 pour qu’ils soient prêts à annuler les places des supporters contestataires qui espèrent pouvoir suivre leur club en province.

– Fidèles pendant les années de vache maigre, nous les privons de leur passion…

– Arrête Jean-Claude, “business is business”, tu le sais bien.

– Merci, Jean-Philippe. Tes conseils sont toujours avisés et pertinents. Bonne journée. »

Ceci est une conversation purement imaginaire. Toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite.

 

Arrêté du 31 mars 2014 portant interdiction de déplacement des supporters du club de football de l'OGC Nice lors de la rencontre du dimanche 6 avril 2014 avec l'AS Saint-Etienne

Dimanche soir, tout le monde a pu apercevoir les légers incidents qui ont émaillé l'avant-match du derby. La triste action, ingénieusement entreprise par Joël Bats, aura en effet mis le feu au poudre et provoqué la descente d'une vingtaine de supporters Stéphanois sur le terrain.

Malgré le report du match d'Evian, la situation n'a pas évolué dans le bon sens et suite à l'acharnement général que nous subissons depuis les événements à Nice, nous n'assurerons pas d'ambiance ce soir !

Tout d'abord par soutien à la personne emprisonnée et aussi dénoncer l'ampleur que prend cette histoire :

- Communication désastreuse du club

- Interpellés qui ont subi le traitement que l'on accorde habituellement aux terroristes

- Surmédiatisation exagérée au point de nous faire oublier les vrais problèmes de notre société

- Décisions judiciaires inapropriées

La présemption d'innocence n'existe pas chez les supporters

Coupable, avant d'être jugés !

JUSTICE POUR LES ULTRAS

JUSTICE POUR TOUS

 

source : Evect.fr : Flash : Communiqué des Magic