Nous avons 606 invités et aucun membre en ligne

Actualités

Actualités (718)

Cette section vous rapporte l´actualité officielle du mouvement.

Vous pouvez participer en envoyant des articles, en vous enregistrant sur le site via votre interface utilisateur. Votre compte sera ensuite validé ou non par la Team.

Catégories enfants

Revue de Presse

Revue de Presse (18)

Les nouvelles apparues dans la presse.

Voir les éléments...
Communiqués

Communiqués (635)

Vous trouverez dans cette rubrique tout les communiqués des groupes ultras français, voire de l'étranger, qui nous sont envoyés, ou que notre équipe a pu récupérer sur le forum.

Voir les éléments...

[So Foot] Le sens du dialogue selon Thiriez

Écrit par mercredi, 21 août 2013 18:37

http://www.sofoot.com/le-sens-du-dialogue-selon-thiriez-172357.html


 A la reprise du championnat, le collectif SOS L2 a adressé une lettre ouverte à Frédéric Thiriez en faveur du retour des matches de L2 le samedi, avant de mener une action en ce sens dans les stades. Le président de la LFP a répondu à sa manière, sèche, par un courrier aux présidents des clubs, que So Foot s’est procuré. Il leur demande de ne plus accepter de banderole hostile aux horaires des matches sous peine de sanctions disciplinaires.


Frédéric Thiriez
Frédéric Thiriez

Comme nous l’indiquions dimanche sur ce site , le collectif SOS Ligue 2, qui milite pour un retour des matches de deuxième division le samedi, a profité de la reprise du championnat pour adresser une lettre ouverte au président de la LFP, Frédéric Thiriez, et pour déployer dans plusieurs stades une banderole commune « Pas de compromis, le foot c’est le samedi ».

La saison dernière, suite à la mobilisation contre les matches de L2 le vendredi à 18h45 de la part de nombreuses associations de supporters soutenues par divers acteurs sportifs, politiques et économiques, la LFP et beIN Sport avaient accepté de décaler les matches le même soir à 20h à partir de janvier 2013. Le collectif SOS L2 espérait qu’il s’agissait là d’un premier pas dans la réflexion autour des horaires des matches. Mais, depuis, il n’a plus aucune nouvelle de la LFP, d’où sa lettre ouverte à Frédéric Thiriez, ses banderoles revendicatives et ses nouvelles propositions.

Moustache se fâche

Alors que le collectif SOS L2 affirme vouloir nouer un dialogue serein et constructif avec les clubs et les autorités du football, sa lettre ouverte n’a reçu aucune réponse directe de la part de Frédéric Thiriez. Au contraire, celui-ci s’est aussitôt fendu d’un courrier très ferme adressé aux membres du conseil d’administration de la LFP et à tous les présidents de clubs de L1 et de L2, demandant expressément aux clubs de L2 de ne plus tolérer de telles banderoles dans leur stade, sous peine de sanctions disciplinaires.
Plusieurs enseignements peuvent être tirés d’une telle lettre, que nous reproduisons intégralement ci-dessous tant elle est édifiante. Elle souligne d’abord les enjeux financiers liés à la programmation des matches, dans une économie du football très (trop) dépendante des droits télé. La saison dernière, beIN Sport a certes accepté de décaler les matches de L2 à 20h le vendredi, mais en contrepartie d’une ristourne de 3 millions d’euros sur sa facture, d’après les révélations de l’Equipe en janvier dernier – que le courrier de Frédéric Thiriez accrédite en évoquant une « perte financière ».
Le ton de cette lettre confirme ensuite que les associations de supporters ne constituent pas un interlocuteur crédible aux yeux de la LFP. Frédéric Thiriez prétend avoir respecté les engagements pris auprès de SOS L2, alors qu’il sait pertinemment que la solution des matches à 20h le vendredi ne satisfaisait que partiellement le collectif et que la LFP ne répond plus à ses sollicitations depuis des mois.

Ce courrier très sec montre également que la liberté d’expression est de plus en plus restreinte dans les stades de football professionnel. Il est salutaire que les clubs soient désormais vigilants par rapport aux banderoles insultantes ou outrancières de certains supporters. Il est en revanche regrettable que les fans ne puissent pas exprimer, de manière policée, leurs revendications.

Une telle attitude de la part de la LFP interpelle aussi sur les sanctions que les clubs pourraient subir. Si une banderole contre les matches le vendredi réussit à être introduite dans un stade, qu’est-ce que la commission de discipline de la LFP va bien pouvoir faire ? Infliger une amende au club concerné, dont la situation budgétaire est vraisemblablement déjà tendue ? L’adéquation entre l’« infraction », selon les termes de Frédéric Thiriez, et la sanction ne saute pas aux yeux.

Ouvrir un vrai dialogue sur la programmation des matches ?

Enfin, il est particulièrement étonnant que Frédéric Thiriez refuse d’ouvrir un débat de fond sur les horaires des matches, d’autant que le vendredi à 20h est un créneau qui compte des détracteurs (comme SOS L2) mais aussi des partisans. Les horaires choisis ont des incidences au-delà du football professionnel, sur le football amateur, sur la circulation dans les villes ou sur l’accès des individus aux loisirs. La LFP et le diffuseur auraient tout intérêt à consulter largement. Frédéric Thiriez évoque les « longues discussions » de la saison dernière, alors que celles-ci n’ont jamais réuni toutes les parties prenantes et que la solution adoptée semblait transitoire. Pourquoi ne pas mettre, une bonne fois pour toutes, tous les acteurs (LFP, FFF, diffuseurs, clubs, supporters, pouvoirs publics…) autour de la table afin de trouver une programmation qui permette de tenir compte des contraintes de chacun ? Pourquoi ne répondre aux revendications des fans que par la sanction (de leurs clubs en l’occurrence) au lieu d’essayer de dialoguer avec eux ?

Le bâton constitue aujourd’hui la réponse préférentielle de la LFP aux sollicitations des supporters, au risque de radicaliser certains d’entre eux et de tendre l’ambiance dans les stades. Ouvrir le dialogue ne signifie évidemment pas accepter toutes les revendications des fans. Mais cela montrerait que leur avis est pris en compte et devrait permettre à chacun de faire des compromis (contrairement à ce qu’affirme SOS L2 sur ses banderoles) afin de trouver une solution convenable. Malheureusement, Frédéric Thiriez préfère passer en force…


Antoine Aubry et Quentin Blandin

 


 

 Le courrier de Frédéric Thiriez adressé le 6 août aux membres du conseil d’administration de la LFP et aux présidents de clubs de L1 et de L2 :

« Monsieur le Président,
Cher collègue,
Le championnat de Ligue 2 vient de reprendre sur de biens (sic) mauvaises bases.
Ce week-end, des banderoles de revendication émanant du collectif SOS Ligue 2 ont été déployées et ce, dans la plupart des stades. Des slogans hostiles à beIN Sport ont été également relevés dans de nombreuses enceintes.
Au regard des longues discussions intervenues la saison dernière, mais aussi compte-tenu des accords passés avec beIN Sport, le déploiement de ces banderoles est totalement intolérable.
Je me dois, en effet, de vous rappeler qu’au-delà de la perte financière liée au changement d’horaire intervenu la saison dernière, nous avons surtout montré à notre diffuseur notre incapacité à tenir des engagements de façon respectueuse.
Un nouvel épisode de contestation serait donc particulièrement préjudiciable à nos relations commerciales.
Aussi, face à de tels agissements de la part de vos supporters, je vous demande de faire preuve de la plus grande fermeté afin que ces banderoles ne soient plus explosées (sic) dans les stades.
Nous avons pris des engagements vis-à-vis du collectif SOS Ligue 2 et nous les avons respectés en décalant les matches de Ligue 2 à 20h00 le vendredi.
J’attends donc désormais des clubs de Ligue 2 qu’ils en fassent de même et veillent scrupuleusement à ce qu’aucune banderole hostile aux horaires de programmation ne soit déployée dans leur stade.
Faute de quoi, la Commission de discipline appréciera les suites qu’il conviendra de réserver aux infractions constatées.
Je vous prie de croire, monsieur le Président, cher collègue, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Frédéric Thiriez
»

 

http://www.sofoot.com/top-5-des-amities-entre-groupes-ultras-169190.html


 

Magic Fans Saint-Étienne / Ultramarines Bordeaux

Le jumelage le plus célèbre de France lie les Magic Fans du Kop Nord stéphanois et les Ultramarines du virage sud bordelais. Rien ne prédestinait pourtant Bordeaux la bourgeoise à s’allier à Saint-Etienne l’ouvrière. Mais plusieurs tournois de football inter-supporters rapprochent les ultras des deux camps au tournant des années 1980. En 1992, lors du tournoi organisé à Bordeaux, les contacts s’intensifient entre les noyaux des deux groupes. « Nous avions la même vision des choses quant à la façon de supporter nos couleurs, quant au mouvement ultra. De plus, l’histoire des deux clubs se rapproche entre l’ASSE dominatrice des années 70 et le règne de Bordeaux sur le football français des années 80 », raconte un responsable stéphanois sur le site des Ultramarines. Fêtes dans leurs locaux respectifs, participation commune à des matchs de championnat comme de Coupe d’Europe, les deux groupes se rendent régulièrement visite. Les oppositions entre les deux équipes sont l’occasion d’honorer leur entente, comme en 2005 avec une banderole explicite déployée par le Kop Nord : « Ultras, Magic : une fraternité unique pour une amitié historique ». Toujours sur leur site Internet, un responsable des Ultramarines précise : « C’est la seule amitié qui perdure à un tel niveau. En dehors des différents jumelages qui existent ou ont existé, nous sommes les seuls à entretenir des liens forts aussi bien dans l’intensité que dans la durée ». Une amitié qui a su résister aux tensions entre les Magic Fans et l’Antisocial, un groupe bordelais radical de la première moitié des années 1990, et aux moqueries des groupes ennemis.

crédits photo: furania-photos.fr

Brigade Sud Nice / Dogues Virage Est Lille

1 160 kilomètres séparent Lille de Nice. C’est peut-être cette distance, et le fait de rayonner sur deux régions différentes, qui a rapproché les supporters du Nord de la France de ceux du Sud Est. « C’est une amitié qui remonte à la fin des années 90. Les anciens de chez nous sont descendus à Nice et ont croisé un groupe de Niçois de la Brigade Sud. Là c’était soit on se fout sur la gueule et une rivalité naît, soit on boit un coup. Finalement, ils ont bu un coup et c’est parti de là ! », raconte aujourd’hui Donat l’un des responsables des Dogues Virage Est (DVE). Chacun des groupes revendique, face à des Lensois ou des Marseillais plus populaires, la fierté de sa région. Lors du dernier Lille-Nice, les DVE ont déployé une banderole « Nice : fierté du sud », pendant que les supporters du Gym affichaient dans le parcage visiteur « Lille : fierté du nord ». La dissolution par les pouvoirs publics de la Brigade Sud Nice en 2010 n’a en rien altéré l’amitié des Ch’tis et des Nissarts. Cet été, lors de Nice-Lille, alors que la tribune populaire sud était fermée pour cause de huis clos partiel, les DVE ont volontiers laissé leur parcage à l’ex-BSN pour s’installer dans une plus petite tribune.

Supporters niçois lors d'une demie de coupe de France contre Lille (avril 2011)

Le Commando Ultra de Marseille et ses amis européens

Le plus ancien groupe ultra français, fondé en 1984, est aussi celui qui entretient les contacts les plus nombreux… en Europe. Dans les années 80, les jeunes supporters marseillais se rendent à Gênes pour admirer la Sampdoria et les ultras de la gradinata sud du stade Marassi. Au milieu des années 90, des contacts sont pris entre le Commando Ultra et les Ultras Tito Cucchiaroni (alors que, dans le même temps, les Winners marseillais ont quelques relations amicales avec les ultras du Genoa, l’autre club de Gênes…). Peu après, le Commando et les Ultras Tito officialisent leur jumelage, auquel les Rude Boys de la Sampdoria sont aussi associés. Regardant vers le sud et les origines de la ville de Marseille, le Commando Ultra s’est également rapproché de l’Original 21, groupe de supporters de l’AEK Athènes. L’amitié est si forte entre Phocéens et Athéniens qu’un 14 février 2007, alors que l’AEK recevait le PSG lors de la défunte Coupe UEFA, les supporters de l’Original 21 avaient déployé une banderole de plusieurs dizaines de mètres, en français dans le texte : « 14 février le jour de l’amour… Paris ce soir on t’encule ». A côté de ces jumelages officiels impliquant l’ensemble du groupe, le Commando entretient aussi des contacts avec d’autres groupes européens atypiques comme les ultras allemands de Sankt Pauli et ceux de l’ex-Brigade autonome de Livourne (BAL), connus pour leur engagement antiraciste et antifasciste. Ce qui n’empêche pas les ultras marseillais d’avoir également quelques amitiés du côté des Polonais d’Arka Gdynia, beaucoup plus à droite.

L’Est regarde vers l’Allemagne

Strasbourg – MetzNancy. Un trio de clubs dont les supporters ne s’aiment pas particulièrement, voire pas du tout. Il faut dire que la suprématie du Nord-Est est en jeu. Et elle suscite l’animosité. Alors quand ils ont décidé de nouer des contacts, les groupes de supporters de ces trois clubs ont regardé de l’autre côté de la frontière, vers les clubs allemands les plus proches.
Depuis la fin des années 80, les ultras strasbourgeois lorgnent du côté de Karlsruhe, distante de 80 km de la capitale de l’Alsace, où ils vont voir régulièrement des matchs. En 1993, un groupe est même créé, les Blue Pirates, comprenant des membres allemands et français, avec pour objectif de soutenir les deux clubs. Au cours de l’été 2000, les Phönix Sons de Karlsruhe et les Ultra Boys 90 de Strasbourg officialisent leur jumelage.
La Horda Frenetik de Metz n’a pas fait beaucoup plus de chemin pour trouver ses amis puisque Kaiserslautern est à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec la Moselle. Malgré les problèmes linguistiques, une amitié naît au tournant des années 2000 entre la Génération Luzifer de Kaiserslautern et la Horda Frenetik de Metz. Et ça tombe bien, Kaiserslautern et Karlsruhe ne se portent pas dans leurs cœurs non plus.
Enfin, une troisième ville s’inscrit dans cet axe d’amitié franco-allemand, Sarrebruck. Après avoir entamé un tour des clubs de l’Est de la France, les ultras locaux ont finalement jeté leur dévolu sur les ultras nancéiens, dont le groupe principal est aujourd’hui le Saturday FC. Sur une carte, Sarrebruck, Kaiserslautern et Karlsruhe en Allemagne forment à peu près le même triangle que Nancy, Metz et Strasbourg en France. Un modèle d’amitié franco-allemande.

Tigris Mystic Paris / Irréductibles Toulon

Dans la capitale, on n’a jamais été vraiment fan des amitiés avec d’autres clubs. « Pendant de longues années, toute forme de jumelage avec d’autres groupes de supporters était interdite par Boulogne », explique un ex-ultra du Parc des Princes. Le premier (et le seul) jumelage officiel reste celui noué entre les Tigris Mystic (qui se sont auto-dissous en 2006) et les Irréductibles Toulon, courageux supporters d’un Sporting enferré dans les affres des divisions inférieures. Un ancien Tigris se souvient : « Au début, les contacts, c’était juste de la correspondance entre ultras. La première vraie rencontre a eu lieu lors d’un tournoi organisé par les Karsud (un groupe du virage Auteuil). Si l’amitié au sens large du terme concernait pratiquement tout le Virage Auteuil à l'époque, les Toulonnais se sont rapprochés de nous au fur et à mesure, notamment sous l’impulsion de leur ‘Jeune Garde’ » Le jumelage est officialisé en 2001. Et dès la saison suivante, « les Irréductibles bâchent à nos côtés pour la première fois à Monaco. Vis-à-vis de Boulogne, c’était compliqué ». En 2005, lors d’un match à domicile contre Toulouse, la bâche des Irréductibles est posée sur celle des pensionnaires d’Auteuil Rouge. A la mi-temps, les hooligans parisiens de Boulogne demandent aux Tigris de retirer la bâche des Toulonnais. Fatigués par les ordres imposés par le « grand frère », les Tigris refusent. Une chose impensable à l’époque. « Ce n’est pas le fait de poser la bâche qui avait posé problème, ajoute l’ancien Tigris. Mais plutôt le fait de refuser de l'enlever quand les ‘indéps’, qui avaient fait le tour du stade grâce à la sécu du PSG, nous avaient demandé de le faire ». Six semaines plus tard une grosse bagarre opposait Tigris et Boulogne au Mans, première étape de la guerre entre les deux camps qui a rythmé la saison 2005-2006. Finalement, malgré l’auto-dissolution des Tigris en 2006, « certains d’entre nous ont continué d’aller voir des matches à Toulon avec les Irréductibles, au moins une dizaine dans l’année. » Les dix ans de l’amitié entre les deux groupes ont même été célébrés en 2011 lors d’un match opposant Toulon à l’Entente Sportive du Cannet-Rocheville…

Bonus : le détonnant cocktail toulousain

Toulouse présente un panorama d’amitiés pour le moins particulier. Les hooligans toulousains (Viola Front / Gitania Tolosa / Camside) entretiennent de très bons contacts avec leurs homologues de la capitale, orientés à l'extrême droite. Ils étaient d’ailleurs ensemble en février, lors de la dernière visite des Parisiens dans la ville rose. Du côté des ultras, les gars de la BFS (Boire - Fumer – Supporter, grands vainqueurs de notre Top 10 des noms de groupes de supporters, héritiers des Ultras Occitans, sont jumelés depuis avril 1993 avec les Messins de la Horda Frénétik, groupe qui n’hésite pas à revendiquer son antiracisme… Du côté des Indians Tolosa, le principal groupe ultra du Stadium, on est pote avec les ultras suisses de Sion. Des fachos, des gauchos et des Suisses, un cocktail détonnant.


Par Anthony Cerveaux, Antoine Aubry et Quentin Blandin

[So Foot] Tu sais que tu es ultra' quand...

Écrit par mardi, 16 avril 2013 22:02

Tu aimes ton club, ta bâche et tes potes comme la prunelle de tes yeux. Mais tes ennemis sont nombreux : supporters adverses, footix, médias, LFP, ministère de l’Intérieur… Toi, tu es seul contre tous. Tu es un vrai ultra.


Ultras du PSG, à l'époque...
Ultras du PSG, à l'époque...

...un tifo te sert de bandeau sur ta page Facebook et de fond d’écran sur ton ordinateur.

...The Voice, pour toi, c’est tous les week-ends dans tes oreilles.

...ton instrument préféré, c’est le tambour.

...tu parles une langue morte : J9, deux-mats, tifo feuilles, bâche, local, permanences, banderoles, voiles, bandes, CR, cortège, IDS, capo, cartage, dép, MF, CU, BSN, SIR... Personne ne te comprend.

...ou les gens te comprennent de travers : PD, enculé, c’est du folklore, ce n’est pas de l’homophobie.

...tu penses que seuls les déplacements font le vrai supporter.

...se casser la voix, ce n’est pas réservé à Patrick Bruel.

...tu as chopé un tennis elbow à force d’agiter ton drapeau.


...tu as squatté pendant trois mois un hangar désaffecté pour préparer un tifo de trois minutes.

...tu évolues dans un milieu où la question de la parité se pose autant qu’en Arabie Saoudite.

...tu sais que le Parc, c’était mieux avant. Et le Vélodrome aussi.

...en revanche, le Juventus Stadium, c’est mieux qu’avant.

...tu as un avis définitif sur les bons horaires de matches.

...tu fais grève sans être syndiqué. Mais toujours avec préavis.

...la Coupe de la Ligue et toi, c’est une histoire passionnelle. Beaucoup de haine et parfois un peu d’amour, quand ton club arrive en finale. Et encore.

...tu es persuadé que le mouvement ultra français sera mort d’ici l’Euro 2016. Mais ça ne t’empêche pas d’en parler pendant des heures.

...d’ailleurs, tu peux aussi débattre longtemps de la bonne manière d’orthographier ultra (ultras, ultrà, ultra’, ultra, Ultra…) et de l’unité du mouvement avant de te demander « mais au fait, c’est quoi, vraiment, être ultra ? »


...tu es contre le foot business, mais tu exiges que ton club fasse preuve d’ambition.

...tu es pour le football populaire, mais tu ne sais pas vraiment expliquer ce que c’est.

...tu as appris le patois local pour prouver ton attachement à ta terre. Du coup, tu as découvert plein de choses étonnantes sur l’histoire et la géographie de ta ville.

...tu ne sais pas ce que c’est que s’asseoir à la place inscrite sur ton ticket.

...mais tu sais sauter sur la tienne.

...et un inconnu n’a pas intérêt à se mettre à « ta » place dans le virage.

...tu as déjà commencé une banderole par « Fiers d’être… ».


...tu en as déjà fini une par « Liberté pour les Ultras ».

...tu sais reconnaître les détails des couleurs historiques et du logo de ton club.

...tu t’attaches beaucoup à la date de création des choses. Enfin de certaines. Tu connais la date de naissance de ton club et de ton groupe. Mais tu oublies celle de ta copine.

...tu sais apprécier les effluves des cigarettes magiques dans le bus, c’est toujours plus agréable que ton voisin qui pisse dans une bouteille.

...en plein été, vêtu de ton plus beau short, tu t’es fait palper les mollets par un CRS à l’entrée du stade. Deux fois.

...du coup, tu t’es demandé comment cacher un fumi dans un mollet. Ça, tu n’as pas trouvé. Mais t’as trouvé d’autres ruses.

...tu gueules aux joueurs de ton équipe qu’il est temps de mouiller le maillot.

...tu remercies ton équipe pour sa victoire et la joie qu’elle t’a procurée.


...tu t’es pris un plomb de pêche ou une pile sur le coin de la gueule dans le parcage du Vélodrome.

...tu t’es chié dessus à Bastia et face à un cortège du Kop de Boulogne.

...tu as un surnom improbable, Ultravlo, Chouchou ou MacMega.

...tu as insulté au moins une fois le président de ton club. Et au moins mille fois la LFP et Frédéric Thiriez. Pour le ministère de l’Intérieur, c’est plus compliqué, ça change tout le temps.

...tu as acclamé au moins une fois le président de ton club. Bizarrement, tu n’as jamais acclamé ni Frédéric Thiriez, ni le ministre de l’Intérieur.

...un soir, au local, tu as regardé tes potes et tu leur as demandé : « Au fond, le plus important, c’est quoi ? Le club ou le groupe ? ».

...tu reproches aux médias de ne parler que des mauvais côtés du mouvement, mais tu collectionnes leurs articles.

...tu fais tous les ans des collectes pour des associations caritatives.


...tu préfères avoir la mentalité que regarder le Mentalist.

...tu sais ce que bizutage veut dire. Certains ne reviennent jamais après leur première expérience en déplacement. Tu ne comprends vraiment pas pourquoi.

...tu as sillonné la France entière. Tu connais tout. Les meilleurs bars, les meilleures stations, les meilleurs fast-foods.

...l’odeur des torches te fait plus saliver que celle des merguez, les explosions de pétards ne te font même pas sursauter.

...tu t’es déjà fracassé la cheville en fêtant un but de ton équipe.

...tu ne sais pas ce qui est le plus jouissif : un succès à la dernière minute dans le derby, un tifo géant réussi, un parcage de folie qui fait taire les locaux ou une charge victorieuse.

...tu sais ce qui fait le plus mal. Tu préfères que ton club perde pendant dix ans contre son ennemi héréditaire plutôt que te faire taper ta bâche ou te faire courser par ces bâtards d’ultras ennemis.


...la véritable révolution technologique pour toi, c’est Internet. Plus besoin d’attendre les fainéants de la « cellule photo » ou les courriers de tes corres’.

...tu as failli foutre une tarte à un footix qui te demandait de « baisser ton drapeau ».

...à la télé, un seul mouvement de caméra derrière les buts te permet de regarder furtivement ce qui se passe en tribune.

...au stade, tu regardes plus les tribunes que le terrain. Parfois, tu manques des buts. Souvent ?

...avant, tu connaissais tous les joueurs de ton club sur le bout des doigts, y compris ceux du centre de formation. Maintenant, tu te surprends à dire en plein match : « Merde, c’est qui le 21 ? »

...mais tu sais que seuls les vrais amateurs de foot restent longtemps dans le groupe. Pour les autres, c’est comme l’amour, ça ne dure pas plus de trois ans.

...tu as cinq paires d’Adidas Samba.

...tu as une écharpe de la Fossa Dei Leoni sur le mur de ta chambre.

...sur le forum privé de ton groupe, y a une galerie photo avec les tronches de tes ennemis.

...tu as expérimenté le toucher rectal à l’entrée d’un stade.

...tu as aussi entendu un flic te dire, à l’entrée du parcage visiteur : « Vous ne rentrez pas avec votre méga ! » Pourquoi ? « Parce que ! ».

...à 30 ans, tu es dans la Vieille Garde, à 35 ans, tu es à la retraite.

...tu as connu IRC. Les plus anciens ont même connu la Poste et les corres’.


...tu as volé un sandwich Sodebo dans une station-service.

...pour toi, une Grec n’est ni une victime de la crise, ni une proie potentielle, ni un kebab.

...tu ne portes jamais le maillot de ton club au stade.

...tu as déjà couru, tu as déjà fait courir. Peut-être même que tu as déjà pris une pêche. Et peut-être même que tu en as déjà donné une. Deux ?

...mais quand tu te bats, c’est jamais toi qui as commencé.

...un CRS, c’est juste un gars qui te prend pour un hooligan, alors que tu le considères comme un stadier.

...tu as dû expliquer à un flic ce que signifiait ACAB. Selon ton sens de la répartie et ton état de fraîcheur, tu as répondu « Athlétic Club Andrézieux Bouthéon » ou « Au Chaud, Au Bistrot ».

...tu as beau faire des doigts aux flics, tu es parfois bien content de la voir arriver cette putain d’escorte.

...au boulot, tu reluques en douce des photos et des vidéos de tribunes. Et parfois de fights.

...tu prétends avoir découvert Jacquie et Michel grâce aux Bad Gones et Youporn grâce aux Celtic Ultras de Brest. A d’autres.

...tu as appris les règles de base du droit. Ton groupe a un bon avocat.

...tu te dis antiraciste quand tu es de gauche, tu te dis apolitique quand tu es de droite, tu te dis patriote quand tu es nationaliste.

...tu sais ce qu’est le chlorate. Ton ancien jean aussi.

...tu as creusé tes Reebok Classic pour y cacher un fumigène.

"Parmi les ultras, y a de tout, des fachos (ici les Ultras Sur du Real Madrid), des gauchos, des apos...".


...quand tu vois du PQ, tu penses à autre chose qu’à t’essuyer les fesses.

...la bière, la bière, mais qu’est-ce qu’elle a fait de toi, la bière ?

...tu délimites ton territoire en collant des stickers.

...tu as appris à coudre et à peindre.

...tu as sifflé Christophe Dugarry.

...tu t’es endormi au stade. Ou dans le bus.

...tu portes toujours une ceinture.

...tu as un bonnet, une écharpe en laine et des gants en été, tu es torse nu, avec une écharpe en satin et des lunettes de soleil en hiver.

...tu passes des heures sur le forum de Mouvement Ultra. Mais juste pour te renseigner. Y a que des mythos qui y postent. Toi, éventuellement, tu poses une question précise, avec réponse en MP si ça dérange. Et tu n’écris que sur Culture Ultra, avec les élus. Et encore, la qualité s’est dégradée.

...tu sais reconnaître les différents goûts des gaz lacrymogènes.

...tu as eu un problème de piles avec ton méga lors du déplacement de l’année et ta sono est tombée en panne le jour du derby.

...tu as oublié la bâche dans la soute du bus.

...tu reproches aux journalistes de ne jamais donner la parole aux ultras, mais tu refuses souvent de répondre à ces vendus.

...le Broussard que tu connais, il n’est pas commissaire.

...tu as demandé à un inconnu au téléphone : « Vous êtes combien ? ».

...tu as entendu un chauffeur de bus prétendre : « Je vous préviens, on ne fume pas dans mon car ». La première fois, ça t’a surpris. La deuxième, ça t’a fait rigoler.

...tu collectionnes les fanzines, les vieux Sup’Mag et les Culture Tribunes.

...tu gardes au chaud une vieille écharpe collector de ton groupe. Un jour, elle vaudra cher.

...tu t’es mis à califourchon sur le petit muret du parcage du Roudourou.

...tu as regretté de ne pas y avoir pensé avant les gars de Boulogne, à la référence au film sur les Ch’tis. Et tous ces cons qui n’ont pas compris l’humour.

...tu connais au moins un pote qui s’est brûlé avec une torche. Parfois, ce pote, c’est toi.

...tu parles de grand chelem, sans parler ni de rugby, ni de tennis.

...tu fais du stop. A l’aller. Au retour, tu dors dans le coffre du J9.

...par moments, tu as des éclairs de lucidité et tu te demandes ce que tes parents, tes potes, ta copine, tes collègues de fac ou de boulot penseraient de toi s’ils te voyaient, là maintenant. En même temps, ils ne te voient pas.


...tu as passé plusieurs heures lors des repas de famille à expliquer qu’allumer un fumigène, c’est festif, ce n’est pas grave.

...par contre, les heures passées à expliquer la différence entre ultras et hooligans, tu ne peux même plus les compter.

...tu as déjà chanté du Patrick Sébastien, du Charles Aznavour ou du Michel Sardou. Mais tu sais que le mieux, c’est Annie Cordy.

...autour de toi, tout le monde sait que tu aimes le foot et personne ne comprend pourquoi tu ne regardes pas les matches de l’équipe de France.

...tu as essayé d’apprendre à ton entourage comment reconnaître un « mec de stade » dans la rue.

...alors que tu es en vacances avec ta copine ou tes potes, tu dis subitement : « Putain, y a un mec de stade ».

...tu connais les noms de tous les stades de France et la moitié des noms des stades d’Europe, même ceux de Slovaquie. Pour les noms des groupes ultras, là, c’est plus facile, tu les connais tous, même ceux d’Israël.

...pour toi, les Fedayn, ce sont des supporters de foot.

...tu t’es lié d’amitié avec des ultras étrangers avec lesquels tu communiques péniblement dans un anglais rudimentaire.

...tu as un a priori favorable sur une ville dans laquelle tu n’es jamais allé simplement parce que la scène ultra locale y est réputée.

...pour toi, Vérone n’est pas la cité de Roméo et Juliette, mais tu proposes à ta copine d’y passer un week-end en pleine saison de foot : « Tu verras, c’est très romantique ».

...pendant que tu visites une ville, tu regardes plus les lampadaires que les monuments. Quand ta copine te dit « C’est quand même classe Berlin », tu lui réponds « Oh, encore un autocollant des gars de Dresde ».

...tu as pris la première fois l’avion pour un match de Coupe Intertoto. Puis les compagnies low-cost ont changé ta vie.

...tu sais que le bonheur, c’est la Coupe de France ou les divisions inférieures, les places à 1€ ou 50 cents en tarif étudiant. Sauf quand c’est à côté d’un quartier sensible.

...tu aimes raconter que c’est ton père qui t’a emmené au stade quand t’étais enfant et que t’as tout de suite été attiré par le virage.

...tu ne RT et ne like que les articles sur les supporters.

...tu fais des ventes privées sur Internet pour choper des fringues Ben Sherman, Fred Perry, Lyle and Scott ou Stone Island.

...tu fais la différence entre une aire de repos et une station-service.

...tu t’es déjà tapé une mission de nuit dans une gare de campagne pour faire le plein de torches SNCF.

...tu fêtes l’anniversaire de ton groupe tous les cinq ans.

...à l’anniversaire de tes potes, tu n’allumes pas des bougies mais des torches.

...A Monaco, t’as essayé d’éviter l’escorte policière pour aller à la plage.

...tu as voyagé avec un bus aux vitres cassées.

...tu as dit à ton cousin « Désolé, je peux absolument pas venir à ton mariage ». Forcément, un déplacement à Châteauroux en 32e de finale de la Coupe de France, c’est quand même autre chose.

...tu sais que les gendarmes mobiles, c’est moins pire que les CRS.

...tu ne sais pas si tu détestes plus les ultras des autres groupes ou les footix de ta tribune.

...tu aimes passer des soirées entre mecs. Ce n’est pas pour ça que tu es macho. Enfin, le reste du temps. Parce que dans le virage, quand même, les filles, faut qu’elles restent à leur place. Déjà, t’es sympa, tu leur laisses tenir la table de vente et s’occuper du déplacement. Elles ne vont pas prendre le méga non plus.

...tu sais que les filles, elles viennent dans le virage seulement pour voir des footballeurs en short ou pour choper un mec. Mais, bon, si tu pouvais en choper une parfois, ça t’arrangerait.

...si tu es une fille, tu es passionnée, tu aimes être minoritaire et tu as du courage. A moins que tu ne sois juste très maso.


...au tournoi de foot de ton groupe, il y a deux coupes. Une pour les vainqueurs sur le terrain. Une pour ceux qui gagnent à la buvette. Curieusement, peu d’équipes font le doublé.

...tu soutiens tous les interdits de stade. Enfin presque. Ceux qui ont été déclarés tricards du virage par les meneurs de ton groupe, ils l’ont quand même bien cherché.

...vous êtes convaincus, toi et tes potes, d’être l’élite des supporters.

...tu sais que seuls les présents savent.

...et les autres, qu’ils aillent tous se faire enculer.

 


 

http://www.sofoot.com/tu-sais-que-tu-es-ultra-quand-168302.html

[Sochaux] Communiqué COVID19

Écrit par lundi, 16 mars 2020 11:12

tns16 03 2020

C’est suite aux multiples confusions de ces deux derniers jours via les journaux et les réseaux sociaux que nous, les Joyriders Sochaux 1996, décidons de démentir, puisque étant les principaux acteurs des évènements de samedi dernier.

En effet, avant la rencontre, une soixantaine de supporters sochaliens – tous groupes confondus – se sont rassemblés devant les grilles de l’entrée principale du stade Bonal.
Les consignes étaient claires et en accord avec les forces de l’ordre déjà présentes sur place (et donc au courant de notre action) : le but étant d’exprimer notre mécontentement en stoppant le véhicule des joueurs, sans violence aucune, au rythme de chants et de pétards (la prochaine fois, c’est promis, on apportera de réelles "petites bombes artisanales" pour éviter à l'Est Républicain de faire des erreurs grossières dans ses torchons) afin de leur rappeler la triste réalité actuelle de notre club.
Réclamant d'emblée le dialogue, nous avons récolté uniquement du mépris par le biais d'esquisses de sourire ou d'ignorance la plus totale de l'autre côté des fenêtres du bus.
Ses occupants ne trouvant toujours pas comment venir à notre rencontre, la décompression de la porte du car nous semble alors logique et comme étant la seule solution.
Quiproquo : la maréchaussée précède allègrement et violemment, à l'aide de gaz lacrymogène et autres ustensiles (donc bien avant le pétard au milieu de la foule – on notera ici la seconde erreur de l'Est Républicain daté du 22/12/13) pour laisser place enfin à la sortie tant attendue – et tant relatée ! – d'Hervé Renard et Omar Daf.
En outre, le dialogue fut difficile avec la tension qui animait joueurs, policiers et supporters.
Qu'en est-il "des projectiles et des canettes contre les parois du poids lourd" ? (cf. l'Est Républicain du 23/12/13). Navré de gâcher le côté évènementiel (ou vendeur ?!) de l'action, mais nous n'en avons pas vu la couleur…

Concernant le match : bravo pour la victoire. On regrette cependant le peu de courage durant cette première partie de saison. Mais surtout, "ne prenez pas le raccourci de penser" que celle-ci saura redorer le blason du club auprès de ses plus fidèles supporters !

Côté tribune : quoi de plus normal de laisser notre bloc vide en guise d'illustration de notre mécontentement face aux lourdes et honteuses défaites, tout en notant que nous étions encore présents à Nice il y a une semaine et demie. Nous sommes ce genre de personnes qui "portent le maillot à vie et soutiennent leur équipe jusqu'au bout" (dixit Hervé Renard dans l'Est Républicain du 23/12/13)…
Néanmoins, celui-ci a raison sur un point : il a "eu la chance d'être entraîneur en Angleterre pendant un an. Là-bas", ce genre de situation, "ça ne peut pas arriver". Alors qu'ici, on fait face à l'insolence et à l'irrespect des joueurs, face aux valeurs de notre club.


Bref, tout cela pour dire trois choses :

- Aux joueurs qui se sentent visés par notre écrit et au club : plutôt que de surfer sur la vague de cette victoire anecdotique, cessez de ternir notre blason, respectez les valeurs populaires de notre club et comme on dit "mouillez le maillot !".

- Aux spectateurs de Bonal et à l'opinion publique en général : certes, nous ne sommes pas des exemples de vertu (cf. insultes et sifflement de samedi) mais veillez à ne pas vous laissez influencer par les "on dits" et les propos médiatiques qui sont bien souvent loin de la vérité (preuves à l'appui !) et qui, force est de constater, visent davantage à la manipulation qu'à l'information.

- Aux médias et surtout aux rédacteurs anonymes de l'Est Républicain : quitte à faire ce métier, autant bien le faire…

A noter que toutes réactions qui suivront ce démenti ne seront pas inscrites sous l'égide de l'association Joyriders Sochaux 1996. En somme, toute personne voulant s'exprimer sur ce sujet le fera en son nom propre.